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Autosysel, un outil web conçu pour plus d’autonomie

L’Institut de l’élevage et les partenaires du projet Autosysel viennent de lancer un outil en ligne visant à aider les éleveurs à trouver les chemins de l’autonomie alimentaire.

L’outil est en accès gratuit sur www.autosysel.idele.fr. Il donne des pistes pour mieux conduire prairies et cultures, 
pour mieux récolter et valoriser les fourrages et les aliments de la ration.
L’outil est en accès gratuit sur www.autosysel.idele.fr. Il donne des pistes pour mieux conduire prairies et cultures,
pour mieux récolter et valoriser les fourrages et les aliments de la ration.
© C. Delisle


Le programme Autosysel, coordonné par l’Institut de l’élevage, en collaboration avec les chambres d’agriculture et soutenu par la CNE, a été lancé en 2015. Son objectif : capitaliser les acquis disponibles, consolider les connaissances jugées encore trop partielles et tester des pistes d’innovations considérées comme prometteuses sur la thématique de l’autonomie fourragère et protéique. Le Sommet de l’élevage a été l’occasion de lancer la plate-forme web Autosysel, une des actions emblématiques de ce programme. Cet outil vise à aider les éleveurs à «trouver les chemins de l’autonomie alimentaire» et comporte trois volets. Il propose un diagnostic très rapide («en trois clics») pour évaluer son niveau d’autonomie (massique), mais aussi des leviers techniques pour améliorer l’autonomie alimentaire de son élevage. Une dernière rubrique propose des liens vers des outils et des contacts permettant d’aller plus loin avec des partenaires locaux (à l’échelle du département). Il est, par ailleurs, simple d’utilisation et permet une personnalisation des réponses.

Un diagnostic rapide
Une méthode simplifiée de diagnostic a été mise au point pour situer rapidement le niveau d’autonomie alimentaire de son exploitation par rapport à des moyennes nationales. Le diagnostic démarre par une question à choix multiples sur les motivations de l’utilisateur pour l’orienter vers les leviers les plus appropriés à sa situation et à ses motivations. Un bref questionnaire sur les pratiques actuelles est ensuite proposé. Il concerne plus particulièrement les achats ou la production à la ferme d’aliments, la maîtrise de la qualité des fourrages… A partir de six données de stocks et d’achats d’aliments, Autosysel calcule les niveaux d’autonomie fourragère et protéique des exploitations.
En trois clics, on obtient les autonomies massiques globales, en fourrages et en concentrés, ainsi que la dépendance en achats de concentrés. Ces quatre indicateurs sont présentés sous formes graphiques qui permettent, d’un coup d’œil, de se positionner par rapport à des références nationales issues de données Inosys-réseaux d’élevage.
«La réalisation d’un diagnostic Autosysel permet ensuite de combiner les solutions qui apparaissent comme les plus adaptées aux contraintes de l’exploitation et à ses objectifs.»

Des références personnalisées
Une quarantaine de fiches techniques est présentée à chaque filière ruminants (bovins lait, bovins viande, ovins viande, ovins lait et caprins). L’outil détermine celles les plus en phase à sa situation, grâce au questionnaire.
Les fiches illustrent différents leviers pour gagner en autonomie et s’appuient sur le retour d’expériences de plus de cent éleveurs. Elles sont notées selon leur intérêt pour l’autonomie fourragère et protéique, leur facilité de mise en œuvre, leur délai d’application et leur impact économique, environnemental et social. L’outil propose un accès direct aux fiches techniques correspondant aux leviers sélectionnés. De nombreuses fiches témoignages y sont associées. Elles fournissent un éclairage sur la mise en pratique dans l’exploitation.

Relais d’accompagnement
Le dernier volet liste des structures de conseils proposant un accompagnement sur l’autonomie alimentaire. Il affiche également différents diagnostics plus détaillés, disponibles localement, ainsi que leur champ d’action.

Un réseau autonomie

Dans le cadre du projet Autosysel, un réseau thématique «autonomie» a été mis en place. Il compte cent cinq élevages visant une forte autonomie alimentaire dans toutes les filières de ruminants et dans les différentes régions françaises. Ce réseau s’appuie sur le dispositif Inosys-réseaux d’élevage, copiloté par l’Institut de l’élevage et les chambres d’agriculture.

Le suivi des exploitations est prévu pendant trois ans, avec la méthode de suivi global utilisée dans le cadre d’Inosys-Réseaux d’élevage et un stockage des données dans la base nationale Diapason, de manière à en comparer les résultats par rapport à des systèmes plus classiquement rencontrés.

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