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Classement au titre des sites des mémoriaux de Villers-Bretonneux

L’enquête publique a démarré : vous avez jusqu’au 27 novembre pour vous exprimer.

© AAP

L’objectif de ce classement au titre des sites des mémoriaux de Villers-Bretonneux est de préserver la qualité paysagère fortement liée à la mémoire des champs de bataille, de valoriser les points de vue des mémoriaux et de pérenniser les structures paysagères identitaires. Le but de cette protection est d’éviter la transformation du site par l’implantation de bâtiments, de câbles, de clôtures, d’arbres, de parkings…qui seraient dommagea­bles à ce paysage et à cette perspective visuelle.
Face à ce nouveau zonage, les responsables professionnels agricoles ont bien fait entendre leur position. Simon Catteau, président de la commission Environnement précise que «nous sommes bien entendus très respectueux de ce souvenir de mémoire pour ceux qui se sont battus. La présence de ce paysage identitaire, qui a peu évolué, montre d’ailleurs que les exploitants l’on bien respecté. C’est pourquoi nous ne pouvons accepter que ce paysage soit maintenant «figé» et que l’activité agricole se retrouve bloquée».
Il faut en effet expliquer que la réglementation relative aux travaux en site classé est beaucoup plus contraignante. Suivant les types de travaux, il faut demander une autorisation préfectorale ou ministérielle ! Certains travaux ou activités sont interdits, et aucune autorisation n’est tacite en site classés.
Les représentants agricoles sont aussi interloqués par l’importance du périmètre, soit 3 500 ha, sur une longueur de 12 km. Denis Delattre, secrétaire général de la FDSEA souligne que «ce zonage est non seulement beaucoup trop grand, mais il est incohérent. La Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement (Dreal) a enlevé du périmètre des zones urbaines pour permettre leur extension, mais elle n’a pas tenu compte de l’activité agricole, qui a aussi besoin de se développer. Il n’est pas acceptable dans un secteur où l’activité agricole est dynamique et joue un rôle en matière d’environnement et de respect du paysage, de bloquer son évolution».

Où et comment intervenir ?
Ce classement prend en compte une superficie de 3 500 ha répartis sur le territoire des communes de Villers-Bretonneux, Cachy, Blangy-Tronville, Aubigny, Fouil­loy, Hamelet, Vaire-sous-Corbie, le Hamel et Lamotte Warfusée. Le dossier et le registre d’enquête sont consultables en mairie.
Lors de cette enquête publique, il est essentiel de prendre connaissance du projet et de faire des observations sur le registre déposé en mairie.
Il est également primordial de vérifier le contenu du dossier, les plans pour localiser vos parcelles et d’évaluer le classement sur votre activité. Il est tout aussi important de rencontrer le commissaire enquêteur (voir les permanences ci-dessous) pour bien lui expliquer vos craintes. Nous vous conseillons de consigner par écrit toutes les observations que vous souhaitez faire et de bien les argumenter.
Vos remarques peuvent porter sur les points suivants : signalez les conséquences sur votre activité, expliquez pourquoi la réglementation de ce classement va être contraignant pour votre activité, proposez une modification du périmètre…

Permanences du commissaire enquêteur :

- Le 18 novembre, de 16h à 19h, à la mairie de Fouilloy
- Le 21 novembre, de 9h à 12h, à la mairie du Hamel
- Le 27 novembre, de 14h à 17h, à la mairie de Villers-Bretonneux

Etapes de la procédure :

- Automne 2015 : enquête publique
- Hiver 2015 : passage en commission départementale de la nature et des paysages
- Printemps 2016 : passage en commission supérieure des sites, perspectives et paysages
- Eté-automne 2016 : instruction ministérielle
- Début 2017 : décret de classement en Conseil d’Etat

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