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Coronavirus : reprendre le contrôle» de l'alimentation

«Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond, à d'autres est une folie, a lancé le chef de l'Etat.
«Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond, à d'autres est une folie, a lancé le chef de l'Etat.
© LDD

 

Dans son adresse aux Français, le 12 mars, le président de la République Emmanuel Macron a brièvement évoqué l'alimentation, la classant parmi les «biens et les services qui doivent être placés en dehors des lois du marché». «Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond, à d'autres est une folie, a lancé le chef de l'Etat. Nous devons en reprendre le contrôle.» M. Macron a promis des «décisions de rupture en ce sens» dans les «prochaines semaines et prochains mois». Dans un message envoyé sur Twitter, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a réagi à cette déclaration en saluant «l’appel d’Emmanuel Macron à la mobilisation nationale dans l’unité et la solidarité. Les agriculteurs répondent présents.»

<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">Je salue l’appel d’ <a href="https://twitter.com/EmmanuelMacron?ref_src=twsrc%5Etfw">@EmmanuelMacron</a> à la mobilisation nationale ds l’unité&amp;la solidarité. <br>Les <a href="https://twitter.com/hashtag/agriculteurs?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Et…">#agriculteurs</a> répondent présents.<br>«...déléguer notre alimentation... est une folie» Il faut «reprendre le contrôle de la souveraineté ??&amp; ??...cela nécessitera des décisions de rupture» <a href="https://t.co/DsRnIH2g8U">pic.twitter.com/DsRnIH2g8U</a></p>&mdash; Christiane Lambert (@ChLambert_FNSEA) <a href="https://twitter.com/ChLambert_FNSEA/status/1238190697578213378?ref_src=…">March 12, 2020</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Ecoles fermées et meilleure indemnisation de l'Etat

Dans son discours, le président de la République Emmanuel Macron a franchi un pas en fermant les écoles et crèches. Sur le volet économique, il a demandé «quand cela est possible (...) aux entreprises de permettre à leurs employés de travailler à distance». Autant de mesures qui pourraient affecter la continuité de la production dans le secteur agroalimentaire. Pour atténuer l'impact économique de l'épidémie, le chef de l'Etat a annoncé la mise en place «d'un mécanisme exceptionnel et massif de chômage partiel», allant «beaucoup plus loin» que les précédentes annonces (qui portaient sur une prise en charge à hauteur du Smic). «L’État prendra en charge l'indemnisation des salariés contraints de rester chez eux.» Par ailleurs, toutes les entreprises pourront «reporter sans justification, sans formalités, sans pénalité, le paiement des cotisations et impôts dûs en mars», a annoncé M. Macron.

La CNDP décale le calendrier de la consultation publique sur la Pac

Par un communiqué du 12 mars, la Commission du débat public (CNDP) annonce une adaptation des modalités et du calendrier pour le débat sur la Pac, intitulé Impactons, «afin de respecter les mesures de précaution prises par les autorités» face à l'épidémie de coronavirus. L’assemblée citoyenne, qui devait se réunir du 27 au 29 mars, sera repoussée du 5 au 7 juin. La trentaine de débats qui étaient prévus dans les régions s’étaleront eux du 15 avril au 29 mai. Le débat public en ligne, qui devait être arrêté le 23 mars, est par ailleurs prolongé jusqu’au 29 mars. La CNDP précise que les «débats maison» prévus peuvent continuer à être organisés «en téléchargeant le kit mis à disposition sur le site». Ces retards pourraient limiter l'influence des résultats de la consultation sur le plan stratégique national, que le ministère de l’Agriculture doit rendre fin 2020.

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