Aller au contenu principal

Gestion : la déduction pour épargne de précaution

Ce dispositif unique de déduction pour épargne de précaution (DEP) se substitue à la déduction pour aléas et à la déduction pour investissement à compter des exercices ouverts depuis le 1er janvier 2019.

© AAP



Cette déduction pour épargne de précaution (DEP) peut être pratiquée à la condition d’inscrire une somme comprise entre 50 % et 100 % de son montant sur un compte ouvert auprès d’un organisme financier. L’inscription doit intervenir dans les six mois de la date de clôture de l’exercice et doit figurer au bilan de l’exploitation.
Toutefois, cette épargne peut être constituée sous la forme de stocks physiques de produits agricoles : fourrage, bovins, vins... à la condition que l’exploitant démontre qu’il a engagé des coûts pour l’acquisition ou la production de ses stocks. Le montant total de cette épargne doit, à tout moment, être au moins égal à 50 % du montant des déductions non encore rapportées sans jamais pouvoir excéder le montant de ces déductions. La déduction fiscale est libre jusqu’à 27 000 €, dans la limite du bénéfice, et proportionnelle et dégressive au-delà de 27 000 € et jusqu’à 100 000 €.
La transparence s’applique pour les associés de Gaec et les associés exploitants d’EARL, avec un maximum de quatre associés et un plafond maximum de déduction fixé à 150 000 € par associé exploitant. La DEP n’est subordonnée à aucune condition particulière d’utilisation. Seule demeure l’exigence du lien professionnel. L’épargne ainsi constituée peut être utilisée librement par l’exploitant sous sa propre responsabilité, dans le délai de l’un des dix exercices suivants.
En l’absence d’utilisation, la déduction est réintégrée à l’issue de ce délai.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Chaque année, environ 10 % des fermes du département de la Somme font  l’objet d’un contrôle administratif, ce qui apparait relativement faible selon  l’administration départementale.
«Trop» de contrôles chez les agriculteurs ? La DDTM répond

Lors de la session de la Chambre départementale d’agriculture de la Somme du 19 mars dernier, l’administration départementale…

Présentation des Prim'holstein.
Les vaches Prim’holstein, les stars de la Foire agricole de Montdidier

Le lundi 1er avril avait lieu la traditionnelle Foire agricole de Montdidier, avec de nombreux exposants. Parmi les…

Gros rendement pour la campagne 2023-2024 de collecte des pneus

Au cours de l’hiver, pendant trente jours, 370 exploitations agricoles de la Somme ont participé à la collecte des pneus…

dégâts sanglier approche affût 1er avril
Le tir du sanglier ré-autorisé à partir du 1er avril

La préfecture de la Somme a décidé de prolonger la période de chasse du sanglier dans la Somme sous conditions en modifiant l’…

Quatre kilomètres de haies pour protéger un captage d’eau

En s’associant à un partenaire privé, Christophe Desmis, un agriculteur du Santerre, fait le pari de planter quatre kilomètres…

Le retard pris dans les semis inquiète la CGB comme l’Institut technique de la betterave (ITB) avec un risque «jaunisse»  fort cette année.
Des premiers semis de betteraves sous un ciel nuageux

C’est toujours dans l’attente d’un contingentement des volumes de sucre importé d’Ukraine et de l’autorisation de certaines…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde