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Graine d’éleveur : l’avenir de l’élevage en Nord Picardie

En partenariat avec Avenir Conseil Elevage, la Fédération des Maisons Familiales Rurales de Picardie est à l’initiative du Challenge Graine d’éleveur depuis 17 ans. Historiquement cette belle opération ne concernait que la Somme. A la vue de son intérêt pédagogique, mais aussi de l’enthousiasme des jeunes participants, l’Oise, l’Aisne et depuis l’an dernier le département du Nord se sont «pris au jeu».

Depuis l’installation de la salle de traite 2x16, le temps de traite a été nettement diminué. Grâce à la mise en place du lot de vaches sur aires paillée dans lequel se trouvent toutes les vaches à problème l’organisation de la traite a nettement été améliorée elle aussi. «Ce lot, de 32 vaches au maximum, passe en fin de traite, cela nous permet de traire les deux autres lots sans aucun bidon à installer ni aucune griffe à désinfectée» a expliqué Séverine Arpin.
Depuis l’installation de la salle de traite 2x16, le temps de traite a été nettement diminué. Grâce à la mise en place du lot de vaches sur aires paillée dans lequel se trouvent toutes les vaches à problème l’organisation de la traite a nettement été améliorée elle aussi. «Ce lot, de 32 vaches au maximum, passe en fin de traite, cela nous permet de traire les deux autres lots sans aucun bidon à installer ni aucune griffe à désinfectée» a expliqué Séverine Arpin.
© AAP

 

Tout a commencé par le constat que les jeunes avaient de moins en moins la vocation à devenir éleveurs et même à exercer un métier en lien avec l’élevage. C’est ce manque manifeste qui a poussé les professionnels des MFR et du contrôle laitier à mettre en place une opération d’envergure pour la promotion des métiers de l’élevage.
Pour y parvenir les deux partenaires imaginent le challenge Graine d’éleveur en offrant la possibilité aux établissements d’enseignements agricoles (MFR et lycées) de participer à des visites d’élevages pendant lesquelles les éleveurs, accompagnés d’un technicien Avenir Conseil Elevage, témoignent de leur passion. L’hiver dernier, dix éleveurs ont ainsi accepté d’ouvrir les portes de leur élevage donnant l’occasion à plus de 160 élèves d’aborder de manière pragmatique des thématiques diverses et variées (système fourrager, qualité du lait, gestion des effluents, autonomie alimentaire…).
Les enseignants s’appuient ensuite sur le contenu de la visite pour approfondir les données recueillies et parfois de manière transversale en proposant aux élèves un travail de rédaction synthétique.

C’est aussi un challenge
Pour donner à cette opération l’envergure qu’elle mérite, plus de 130 jeunes participants se sont retrouvés le 19 mars pour une journée de restitution durant laquelle chaque classe présente son travail à un jury composé de professionnels. A l’issue des présentations, un classement des meilleurs exposés est établi. Cette journée est aussi l’occasion de découvrir un élevage de manière plus approfondie.
Pour la première fois, le département du Nord a accueilli cet évènement. Les membres du Gaec Cap Lait à Elincourt (59) ont ouvert leurs portes aux 130 élèves, en compagnie de techniciens de Gènes Diffusion, de la FdCuma du Nord et d’Avenir Conseil Elevage. Le parcours de visite organisé en cinq étapes (gestion de la main d’œuvre, traite et qualité du lait, Cuma intégrale, gestion de la reproduction, élevage des veaux) a permis de saisir les grands principes de production du Gaec Cap Lait et la philosophie de Patrick et Séverine Arpin.

Un élevage en mutation, reflet de la filière laitière ?
L’histoire récente du Gaec Cap Lait est riche en évolutions. Depuis son installation en 1987, Patrick Arpin a définitivement fait le choix de la production laitière. Association avec d’autres éleveurs et investissements ont fait passer la production de 200 000 à 1,7 million de litres de lait pour 4 personnes. «Ici tous les investissements sont destinés à la production laitière, l’objectif est d’atteindre 2,4 millions de litres d’ici cinq ans ». (…)
C’est notre philosophie et notre envie d’entreprendre qui guident nos choix, ce n’est pas le modèle unique à reproduire. Si vous souhaitez être éleveur, faites-le, mais surtout faites-le comme vous l’entendez !» a insisté Patrick Arpin auprès des jeunes.
C’est ce message résolument optimiste que l’éleveur a tenu transmettre au moment de clôturer la journée : «Aujourd’hui, vous avez visité un élevage. Je ne peux que vous encourager à poursuivre vos découvertes. Si vous avez un stage à faire, n’allez pas chez votre voisin, allez voir ce qui se fait ailleurs. Ce sont ces expériences et cette ouverture d’esprit qui vous permettront de construire un projet qui vous ressemble».
En 17 ans d’existence, les participants aux premières sessions sont parfois devenus éleveurs et lorsqu’ils sont sollicités pour ouvrir les portes de leur exploitation, le témoignage de leur passion et les souvenirs de leur participation prouvent tout l’intérêt d’une telle opération.

 

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