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Histoire, architecture et magnifique vue : bienvenue au beffroi d’Amiens !

Ce dimanche 25 février, le beffroi d’Amiens peut être visité. Histoire du monument classé et vue panoramique sur la ville au programme. Suivez le guide !

Une centaine de marches, et au bout de l’effort, une magnifique vue 360° d’Amiens. C’est ce qu’offre la terrasse du beffroi d’Amiens, place du Fil, en plein centre-ville. Chaque mois, cette fois ce dimanche 25 février, l’Office de tourisme d’Amiens Métropole propose de visiter ce bâtiment, inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 7 août 1926, puis au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des Beffrois de Belgique et de France, depuis 2005.
Le visiteur est, paraît-il, toujours surpris dès la pénétration dans le monument : un espace central qui superpose trois voûtes, percées chacune d’un oculus en son centre, pour hisser la cloche dans le campanile. Mais la visite est aussi l’occasion d’observer en détail l’extérieur du beffroi. Auriez-vous remarqué le cadran solaire ? Ou encore la trace d’une arcade rebouchée ? Celle-ci servit à faire pénétrer dans l’édifice la cloche mise en place au XVIIIe siècle. Puis vient la toiture en dôme et le lanternon, largement ouvert sur la cité. Ce lanternon abritait jusqu’en 1910 la loge du guetteur, dont le plancher culmine à 41,30 m. Enfin, pivotant sur un axe et culminant à 52 m, une statue de la Renommée en cuivre doré (surnommée Ch’l’Ange par les Amiénois) sert de girouette.

Pour la petite histoire…
L’origine du beffroi remonte à l’établissement de la commune. En 1113, les bourgeois d’Amiens, enrichis par le commerce du drap, se soulèvent contre le pouvoir tyrannique de leur comte. Aidés par l’évêque Geoffroy et le roi Louis VI, ils s’émancipent en 1117 et se constituent en commune. Ils firent alors construire le beffroi.
Il fut reconstruit une première fois au début du xve siècle (1406-1410). Symbolisant l’indépendance de la commune, il servait aux réunions des notables de la ville, puis de salle d’archives, de magasin d’armes et de prison, puis de simple poste de police jusqu’en 1940. On peut toujours observer les graffitis des prisonniers !

Trois incendies
Le beffroi d’Amiens était originellement construit en bois. Il a été détruit par les flammes trois fois, en 1562, en 1742, puis le 19 mai 1940, des suites d’un bombardement par la Luftwaffe, et fut à chaque fois reconstruit. Lors de ce troisième incendie, le bourdon Marie-Firmine, cloche fondue par la dynastie des Cavillier, fondeurs à Carrépuis, qui pèse entre 7 et 11 tonnes, s’est fracassé. Ses vestiges sont actuellement conservés dans les collections des musées d’Amiens.

Tout beau, tout neuf !
En 1988 et 1989, le beffroi a à nouveau été entièrement rénové, notamment avec la construction d’une nouvelle charpente, sur le modèle de celle du XVIIIe siècle. En mars 2000, le muet a même retrouvé sa voix. La création de la Communauté d’agglomération d’Amiens Métropole a offert l’occasion d’installer dans la baie sud du campanile un carillon de trente cloches. Fondues par la manufacture Paccard, près d’Annecy, et installées par la société Mamias de Gagny, elles jouent du Fa 4 au Do 7 et atteignent un poids total d’un peu plus d’une tonne. Le carillon sonne aujourd’hui l’heure et les quarts d’heure, entre 9h et 19h. Il joue en outre des mélodies traditionnelles ou d’inspiration locale.

Infos pratiques

Rendez-vous au pied du beffroi, place au Fil, à 15h, dimanche 25 février.

Durée : 1h30
Tarifs : adultes, 4 € ;
tarif réduit 3 € ;
enfants 2 €.

Pré-réservation sur www.amiens-tourisme.com ; 03 22 71 60 50

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