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La FNPL relance l’offensive sur le prix du lait

La Fédération nationale des producteurs de lait craint que beaucoup d’éleveurs ne jettent l’éponge.

Moins 12 % sur le revenu des producteurs de lait en 2012. Le président de la Fédération nationale des producteurs de lait, Thierry Roquefeuil, n’est pas surpris de cette évolution. Il en rend responsable d’abord les entreprises laitières qui ne sont pas en mesure d’assurer des prix rémunérateurs aux producteurs. «La transformation laitière doit se remettre en cause pour offrir des possibilités de revenu au producteurs», insiste Thierry Roquefeuil qui pointe également la responsabilité de la grande distribution qui accroît la pression sur ses fournisseurs. Sur l’ensemble de l’année, les producteurs n’ont pas été en mesure de répercuter l’augmentation des coûts de production qu’ils ont subis, ceux de l’aliment du bétail notamment.
Au final «il manque 30 €/1000 litres qu’il faut retrouver dans le prix du lait» estime le président. Et ce dès le mois de janvier 2013. «Il nous faudrait 340 €/1000 litres pour assurer une juste rémunération des producteurs» par rapport à une moyenne observée de 310 €/1000 litres en 2012. «Il y a un gros risque que s’il n’y a pas de revenu, il y aura des charrues» avertit le président qui observe déjà des reconversions d’éleveurs vers la production de céréales beaucoup plus rémunératrices actuellement.
C’est d’autant plus désolant que les perspectives de marché pour les produits laitiers sont prometteuses. Pas tellement sur le marché intérieur ou européen, mais vers les pays tiers et notamment les pays émergents. Thierry Roquefeuil reproche aux entreprises d’être trop centrées sur le marché national, contrairement à nos concurrents allemands, néerlandais ou irlandais qui ont réussi à se placer à l’étranger. «Chaque fois que le prix du lait a augmenté depuis quelques années, c’est grâce à l’international» observe-t-on à la Fnpl.

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