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Les perspectives sont plutôt bonnes pour Groupama Paris Val-de-Loire

Malgré une sinistralité climatique en hausse et des bouleversements réglementaires.

Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), jeudi 10 avril. Eric Gelpe, directeur général, Jean-Pierre Poupart, directeur de l’établissement de l’Ile-de-France et Daniel Collay, président de la fédération des caisses locales, ont notamment rendu compte des activités de 2013.
Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), jeudi 10 avril. Eric Gelpe, directeur général, Jean-Pierre Poupart, directeur de l’établissement de l’Ile-de-France et Daniel Collay, président de la fédération des caisses locales, ont notamment rendu compte des activités de 2013.
© AAP


La caisse régionale de Groupama Paris Val-de-Loire (PVL) a tenu son assemblée générale à la Ferme du Manet à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), jeudi 10 avril. L’occasion de dresser un bilan des événements de 2013, mais aussi d’évoquer les perspectives pour l’année à venir.
«2013 a principalement été marquée par une sinistralité climatique très forte», indique Eric Gelpe, le directeur général de Groupama PVL : «En France, les dégâts liés aux intempéries ont coûté 1,5 milliard d’euros aux assurances et parmi elles, Groupama a été la plus exposée avec 580 millions d’euros versés. Dans le détail de cette somme, 290 millions d’euros ont été dédiés à l’assurance climatique récolte et notre caisse régionale Paris Val-de-Loire a été concernée à hauteur de cinquante millions d’euros». Eric Gelpe souligne une «période complexe» en juin et juillet 2013 pendant laquelle six mille déclarations de sinistres ont dû être traitées. «Malgré cet événement, la situation économique globale de la caisse régionale est bonne et nous avons même gagné trois points de résultat technique», se satisfait le directeur général.
A ses côtés, François Delaisse, le secrétaire général, a apporté des chiffres précis sur les résultats 2013. «Le résultat global positif de la caisse régionale est de 13,5 millions d’euros» avance-t-il : «le chiffre d’affaires s’élève, lui, à 614 millions d’euros dont 496 millions pour l’activité assurance-dommages et 118 millions pour l’activité vie-finances».

Des contraintes réglementaires
Lors de l’assemblée générale, il a également été fait état des contraintes réglementaires qui ont pesé et qui pèseront sur Groupama PVL, la loi sur la sécurisation de l’emploi en première ligne. «Cette loi va provoquer un grand bouleversement sur le marché de l’assurance santé car d’ici à 2016, toutes les entreprises seront obligées de se doter d’une complémentaire santé collective pour leurs salariés», explique Eric Gelpe : «or, pour Groupama Paris Val-de-Loire, l’assurance santé individuelle représente aujourd’hui 29 du chiffre d’affaires. Il va donc falloir gérer cette transition».
L’autre réglementation majeure à laquelle Groupama PVL prête beaucoup d’attention vient de la loi Hamon qui vise à faciliter la résiliation des contrats d’assurance. La loi a été publiée au Journal officiel le 18 mars et est en attente du décret d’application.
Pour répondre à ces bouleversements, Groupama Paris Val-de-Loire a notamment redynamisé les échanges entre collaborateurs et élus : les 1 600 salariés et les 2 700 administrateurs travaillent davantage ensemble pour assurer un maillage plus important et plus précis du territoire.

Nouveauté
Focus sur l’agriculture

En 2014, Groupama Paris/Val-de-Loire a fait le choix de se rapprocher encore un peu plus de son marché historique, l’agriculture. Ainsi, depuis le mois de janvier, deux commerciaux dits «référents agricoles» ont été embauchés, un en Ile-de-France ouest et un en Seine-et-Marne. «Ils sont là pour répondre à des attentes et des problématiques bien précises du monde agricole dont des dossiers complexes comme par exemple la méthanisation, les panneaux photovoltaïques, les serres ou les chambres froides», souligne Daniel Collay, président de Groupama PVL. A ses côtés, Jean-Pierre Poupart, le directeur de l’établissement de l’Ile-de-France complète : «nous poursuivons nos réflexions pour anticiper les évolutions du monde agricole et augmenter nos compétences sur ce marché sur lequel nous sommes leaders.
Nous comptons bien le rester et nous souhaitons, pour cela, nous rapprocher encore davantage des organisations professionnelles agricoles».

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