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Les solutions de Gènes diffusion pour plus de production

Augmenter la PMG (production moyenne globale) est le principal souci des éleveurs allaitants. Gènes diffusion présentait ses outils pour cela, lors de ses réunions allaitantes.

Pour augmenter la production moyenne globale, Gènes diffusion propose des outils qui permettent de réduire l’IVV, 
l’improductivité ou la mortalité des veaux, comme l’outil de monitoring Moocall.
Pour augmenter la production moyenne globale, Gènes diffusion propose des outils qui permettent de réduire l’IVV,
l’improductivité ou la mortalité des veaux, comme l’outil de monitoring Moocall.
© D. R.



Dans la zone CIA de Gènes diffusion (Hauts-de-France, Ardennes et Meurthe-et-Moselle) 92 veaux charolais pour 100 vaches sont sevrés. La moyenne des intervalles entre vêlages (IVV) est de 405 jours, la mortalité des veaux s’élève à 5,4 % et le taux de mortalité des veaux entre 3 et 120 jours est de 4,7 %. Ce qui fait une PMG (production moyenne globale) de 86 %. «Atteindre les 89 %, c’est faisable. Les 100 %, c’est possible», assure-t-on chez Gènes diffusion, lors d’une des réunions allaitantes ciblée vache charolaise, ce 5 mars, à Brailly-Cornehotte.
Le principal intérêt à améliorer ce chiffre est financier. «Les jours d'IVV supplémentaires qu'a un éleveur dans la moyenne par rapport à un éleveur du quart supérieur engendrent 2 400 jours d’entretien inutile, que nous avons estimé à 2 € par jour. À cela, il faut soustraire 6,3 veaux, qui auraient rapporté 800 €. Cela fait 9 840 € en moins pour 100 vaches par an.» Le  spécialiste de la génétique et de la reproduction animale propose donc des outils pour pallier à cela.
Optigen permettrait ainsi de réduire le taux de mortalité. «Ce logiciel permet de réaliser les meilleurs accouplements possibles, en temps réel, sur tous les caractères indexés en termes de production, morphologie et facilités de naissance, tout en prenant en compte la gestion de la consanguinité, des anomalies génétiques, et des gènes d’intérêt», précise-t-on chez Gènes diffusion.
Le suivi repro, lui, aurait surtout un impact sur la réduction de l’IVV et de l’improductivité. «Nous l’avons mis en place pour les laitières à la base, et nous l’avons étendu aux races allaitantes car il y avait de la demande». Ce service global d’accompagnement permet aux éleveurs de dresser un état régulier de la reproduction afin de faciliter la planification des actions à effectuer, la gestion des lots d’animaux, la gestion de la production et le respect des objectifs d’élevage. Comptez 400 € de forfait puis 8,50 € par femelle.
L’outil de monitoring Moocall permet cette fois de gérer la mortalité néonatale. Une alerte SMS, email et push est envoyé à l’éleveur lorsqu’un vêlage se présente : «une amélioration des résultats techniques et une réduction des coûts vétérinaires».  Son coût : 274 € à l’achat avec un an d’abonnement compris, puis 120 € par an.
Le GD Scan, qui consiste à génotyper les femelles (examen de la séquence d’ADN de chaque vache afin de déterminer les différences dans son patrimoine génétique ou dans son génotype), aurait un impact sur le taux d’IVV et de mortalité. «Le génotypage offre une visibilité dans la gestion génétique du troupeau. La prise de décision sur la voie femelle et la voie mâle se fait donc rapidement. C’est une excellente aide à l’optimisation du renouvellement et l’indexation est plus fiable.» Premier intérêt : détecter les tares. Il faut ensuite vérifier la compatibilité paternelle : «Il ne faut pas croiser une femelle homozygote avec un mâle porteur de cette tare.» Un génotypage s’élève à 55 € par femelle et 45 € à partir de dix.
Gènes diffusion l’admet néanmoins, elle est un acteur de réussite de la PGM, mais plusieurs facteurs incontournables sont à prendre en compte : l’alimentation, le sanitaire, les bâtiments et le prix du marché de la viande.


F94L : le bon gène culard

D’où vient le fameux gène culard ? Apprécié des amoureux de la viande, mais déprécié de bon nombre d’éleveurs, puisqu’il engendre une hypertrophie musculaire de l’arrière-train, qui rend souvent le vêlage compliqué. Existe-t-il un juste milieu pour profiter des bénéfices apportés par ce gène tout en limitant les inconvénients ? «Oui, répond-on chez Gènes diffusion, car de récentes études ont permis d’identifier deux mutations du gène culard en race charolaise : la mutation Q204X et la mutation F94L.»
Les animaux hétérozygotes Q204X sont plus rentables car ils ont «plus de viande dans les parties nobles (dos et arrières) et un gain en termes de rendement viande». Cependant, les veaux peuvent être plus lourds, et peuvent subir des problèmes cardiaques. Un certain risque, donc… Mais la mutation F94L serait l’idéale : les animaux porteurs présentent plus de développement et de finesse dans leurs masses musculaires. Cerise sur le gâteau, les animaux porteurs hétérozygotes ou homozygotes F94L ne présentent aucun risque pour les vêlages, contrairement à la mutation Q204X qui nécessite d’être gérée. Gènes diffusion propose des inséminations de plusieurs taureaux porteurs de F94L, comme Devred, Guiness PP, Neofal P, Nirvana P et Giono.




Chez Pascal Fournier, une productivité maximisée

Sélection génétique, bâtiment adapté, ration optimisée, surveillance : voilà les clé de Pascal Fournier, éleveur de charolaises, pour une bonne productivité.

Avec 94 % de PMG, Pascal Fournier, éleveur de charolaises à Gueschart, est un des meilleurs adhérents de Gènes diffusion en termes de production. En chiffres : son élevage de soixante-dix mères présente un IVV de 369 jours, soit un veau de plus par mois que la moyenne nationale, et un premier vêlage à trente mois en moyenne. Pour cela, il combine plusieurs facteurs de réussite, comme la sélection génétique, avec les conseils de Gènes diffusion, un bâtiment adapté et bien ventilé et une nutrition adaptée. «La ration est composée de 10 kg de pulpes, 13 kg de maïs, 4 à 5 kg d’enrubannage et 1,3 kg de complément», précise-t-il. Coût : 1,56 € par jour et par vache. L’optimisation a surtout été atteinte lorsque Pascal a investi dans un bol mélangeur. «Les bêtes mangent tout sans exception. Pour les taurillons, j’ai ainsi gagné 50 kg de carcasse au même âge. Ils sont à 485 kg en moyenne à seize mois.»
La surveillance est également de mise : «mes vaches sont le premier travail du matin et le dernier travail du soir.» Pour renforcer cette surveillance, il a mis en place le vêlage groupé. «Les femelles sont toutes inséminées le 1er décembre. Cette année, les quatre dernières non gestantes étaient rattrapées début mars. L’inconvénient est que je suis dans les vêlages dès le 10 septembre, mais les veaux sont en meilleure forme et restent moins dans l’étable.» Les génisses, elles, vêlent à trois ans pour la plupart, sauf pour les plus grosses, qui vêlent à deux ans. «Les deux premières années, j’ai eu de super résultats. Mais cette fois, sur une dizaine de vêlages deux ans, j’ai eu deux césariennes et une péritonite… Peut-être un coup de malchance.»
Son point faible : les 11 % de mortalité des veaux, «surtout à cause d’accidents. Trois se sont fait écraser cette année. Il faut dire que je suis un peu juste en place». L’arrêt récent des vaches laitières devrait offrir aux charolaises plus d’espace, et réduire ainsi le risque d’accidents.
A. P.
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