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Noriap étoffe ses activités

Le groupe Noriap a rassemblé l’ensemble de ses adhérents et a répondu à leurs diverses questions et interrogations lors de son assemblée générale.

De gauche à droite : Luc Vermersch, vice-président ; Jean-François Gaffet, président ; Michel Prugue, président de la Coop de France, et Céline Leeman-Broyer, secrétaire générale.
De gauche à droite : Luc Vermersch, vice-président ; Jean-François Gaffet, président ; Michel Prugue, président de la Coop de France, et Céline Leeman-Broyer, secrétaire générale.
© AAP


Il va de soi chez Noriap, qu’une fois l’ensemble des assemblées de sections accomplies dans chacune des régions de la coopérative, que l’assemblée générale de la coopérative s’ensuive. Adhérents, délégués, administrateurs et salariés ont donc été conviés à participer à l’assemblée générale de leur coopérative, vendredi 9 décembre, à la Mégacité d’Amiens.
«Créé le 26 mai 2006, Noriap fête cette année ses dix ans, lance Jean-François Gaffet, président du groupe Noriap, lors de l’ouverture de son assemblée générale. Et cette année, dans un contexte de crise agricole, nous sommes partis sur une nouvelle formule, une nouveauté, un invité qu’on appellera le grand témoin.»
Organisée le temps d’une matinée, le grand témoin, en l’occurrence, Michel Prugue, président, entre autres, de Coop de France, a apporté sa vision, son expérience lors de chacune des tables rondes, organisées de façon à aborder chacun des grands métiers du groupe. Par ailleurs, Coop de France, à la­quelle Noriap adhère, est une organisation professionnelle unitaire de la coopération agricole.

Les adhérents interrogent
Malgré les nouveautés, certains points restent néanmoins primordiaux et nécessaires au bon fonctionnement d’une assemblée générale. Noriap est donc revenue sur la présentation des résultats économiques du groupe et de ses filiales, ainsi que sur les orientations prises par le conseil d’administration (voir les résultats économiques et orientations dans notre édition du 2 dé­cembre).
Approuvés par le vote des délégués, préalablement élus lors des assemblées de sections, les participants ont souhaité revenir sur cette année difficile en céréales, mais également en productions animales. «Quels vont être les résultats économiques de la coopérative pour la campagne 2016-2017 ? Et si, par malheur, les années se suivaient et se ressemblaient. Combien de campagnes, comme celle de cette année, pourrait supporter, endosser la coopérative ? Et quoi de nouveau pour cette année ?», interrogent les adhérents.
«Concrètement, économiquement, l’année prochaine, nous serons dans le rouge, répond Martin Migonney, directeur général de Noriap. On tapera également dans les réserves pour les compléments de prix.» Et d’ajouter : «Et si les années futures sont toutes aussi ressemblantes à celle de 2016, économiquement, votre coopérative sera capable d’encaisser trois à quatre campagnes comme celle-ci. Par contre, au-delà, on aura un souci.» Un souci d’ailleurs, sur l’économie de la coopérative, mais aussi sur l’approvisionnement de celle-ci. Après trois années de suite de mauvaises récoltes, combien seriez-vous encore ?
«Concernant l’année à venir, les travaux se poursuivent, reprend Jean-François Gaffet. Un accord industriel va être signé avec la coopérative Unéal. Nous nous sommes également associés au lancement de la société Be Api, pour une agriculture de précision, introduite par Invivo. Des outils d’aides à la décision, notamment pour l’utilisation des produits phytosanitaires sont à développer, et des discussions seront entamées dans le cadre de notre partenariat avec La Flandre. Comment devons-nous faire évoluer notre partenariat ?»

Stratégie de diversification
«Enfin, regardons autour de nous, dans les plaines. Les surfaces implantées en betteraves sucrières sont nettement en hausse, tout comme celles des pommes de terre féculières au détriment des céréales, fait remarquer Jean-François Gaffet. La coopérative doit donc se diversifier, l’objectif étant d’avoir toujours plusieurs cordes à son arc.»
Evoluer, grandir, développer et apporter un service supplémentaire à l’adhérent, le tout en restant dans son territoire, rythme, en effet, le quotidien de cette coopérative. Il va dans une logique de coopération, que celle-ci reste dans son territoire, de poursuivre son développement comme tout entreprise qui évolue. Et, pour cela, Noriap mise sur la diversification de ces métiers. Preuve en est avec son lancement récent dans la filière œuf et, maintenant, dans la vente de matériel agricole.

Michel Prugue, grand témoin de l’assemblée générale

Michel Prugue est le premier grand témoin invité par le groupe Noriap dans le cadre de sa nouvelle formule pour les assemblées générales. Agriculteur avant tout dans les Landes, et associé avec sa femme et son frère, Michel Prugue est aussi président du groupe coopératif Maïsadour, qui détient quelques marques reconnues comme Delpeyrat et Comtesse du Barry, basées en Aquitaine. Plus récemment, en décembre 2015, il a été élu à la tête de Coop de France, l’organisation professionnelle unitaire de la coopération agricole regroupant un grand nombre de coopératives françaises, et à laquelle Noriap adhère.

Il a également été, dans le passé, fortement impliqué dans la filière avicole en tant que président de la Confédération française de l’aviculture. Filière qui lui tient aujourd’hui toujours autant à cœur et qu’il n’a pas oublié d’aborder lors de tables rondes, à l’occasion de l’assemblée générale du groupe Noriap.

 

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