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Picquigny : environnement, éolien et développement avec la Cobevial

Echo de l'assemblée générale cantonale de la Fdsea

Les participants ont été accueillis à la Cobevial.
Les participants ont été accueillis à la Cobevial.
© AAP


Bertrand Roucou et les adhérents du canton de Picquigny ont été accueillis dans les locaux de la Cobevial pour tenir leur assemblée cantonale.
Après un tour d’horizon des sections, le canton a pris le temps d’analyser l’état des lieux actuel de la réforme de la PAC, notamment ce qui reste à définir sur la notion de transparence, les niveaux et mécanismes d’aides couplées, et les modalités d’application des surfaces d’intérêt écologique. «Une nouvelle jachè­re, si on ne prend pas le soin de trouver des équivalences cohérentes», souligne Luc Vermersch, membre du bureau de la Fdsea et de l’Agpb.
Ensuite, Odile Dalle conseillère aménagement du territoire à la Fdsea, a présenté le mécanisme du Schéma régional de cohérence écologique (Srce). Le but est d’établir des continuités de biodiversité, notamment en prescrivant le maintien ou des créations de trames sur le territoire : verte pour la végétation, bleue pour les milieux humides et aquatiques. Ce document a été élaboré à partir d’un modèle informatique, compilant les éléments de zonage connus à l’heure actuelle (Znieff, Natura 2000, etc…). Faute de précision des cartes la profession agricole a bloqué toute forme de validation.

Eoliennes : respecter le protocole
Sur le volet éolien, Odile Dalle a explicité le taux de réalisation des projets éoliens en Picardie et dans la Somme en particulier (626 accordés/383 en service). Elle a mis en garde les agriculteurs et propriétaires susceptibles d’être concernés : «les entreprises veulent toujours aller vite, sous de faux prétextes. Mais elles ne connaissent pas toujours ce qu’est le statut du fermage, et le rôle du propriétaire et du fermier. Un protocole cadre a été signé. Il est contraignant pour les entreprises. Trop à leur goût puisque certaines n’hésitent pas à en photocopier la couverture, puis à modifier le contenu…». Une fois que c’est signé, c’est trop tard. Bertrand Roucou a insisté sur le fait de bien consulter Odile Dalle pour faire vérifier les termes avant tout engagement.

La Cobevial a lancé un plan de développement
Enfin, Hervé Drouvin et Eric Bettens, président et directeur de la Cobevial, ont présenté la genèse, l’activité et les projets de la coopérative. «Avec 530 adhérents, celle-ci commercialise 460 bovins et 5 000 porcs par semaine. Elle est directement adossée au groupe Bigard, dont elle détient une partie significative par l’intermédiaire de la SAS Alliance. Diversifiée dans les métiers de la transformation, la SAS Alliance assure un débouché pour la production, et la Cobevial a lancé un plan de développement de l’activité pour ses adhérents. «Nous avons mis en place une caisse de sécurisation qui permet à un éleveur de sécuriser à minima sa marge en cas de développement de nouvel atelier. La technicité des producteurs reste primordiale, mais ce système, allié à un accompagnement direct sur la trésorerie à l’achat des animaux, sécurise à la fois l’éleveur et le projet de développement, mais aussi ses financeurs. Nous mettons également à disposition un service technique. Grâce à ces dispositions, nous avons créé ou recréé plus de 2000 place d’engraissement pour taurillons, et nous continuons ce projet». Et d’inciter les éleveurs à étudier la situation, notamment en cas de conversion d’atelier ou d’installation : «entre les Pmbe et la gestion fiscale des stocks d’animaux, on peut avoir un environnement financier ou fiscal favorable, et permettre à la technicité de s’exprimer et d’être rapidement rentable. Ça vaut le coup de faire les comptes ; nous sommes encore prêt à développer 3000 places. Faites vite !» a conclu Hervé Drouvin.

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