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Portraits d’avenir des agriculteurs : plus qu’un métier, une passion

Dans le cadre de la Semaine nationale RGA (Renouvellement des générations en agriculture), qui se déroule jusqu’au 21 février 2016, les Jeunes Agriculteurs de Picardie mettent en place l’action «Portraits d’avenir» qui a pour objectifs de communiquer sur le métier d’agriculteur et de faire la promotion des dispositifs d’accompagnement à l’installation.

© AAP

 

Edouard Brunet (24 ans)

Salarié agricole sur l’exploitation familiale et en cours d’installation
Formation Bac professionnel CGEA et BTSA ACSE
Structure individuelle composée de ses parents
Production : polyculture, bovins lait, bovins viande et porcs

Quelles sont les caractéristiques de l’exploitation ?
L’exploitation familiale compte aujourd’hui 150 hectares situés dans le secteur des Bas-Champs. Les productions céréalières sont les suivantes : blé, orge d’hiver, maïs ensilage, prairies permanentes (1/3 des surfaces), betteraves fourragères et sucrières. Aujourd’hui, la totalité des productions est utilisée en autoconsommation. Rien ne se destine à la vente. L’exploitation compte près de 70 îlots. En productions animales, nous avons des porcs à l’engraissement (1 500 porcs par an), des vaches laitières (400 000 litres + 200 000 litres en article 24), des vaches allaitantes (50 bêtes) et des bovins à l’engraissement (90 bêtes).

Comment s’organise la production porcine aujourd’hui ?
Pour la production porcine, l’exploitation familiale a mis en place avec d’autres agriculteurs, une maternité collective qui compte 600 truies mettant bas 15 000 porcelets par an. Cet outil de mutualisation compte quatre salariés et permet aux agriculteurs de gagner du temps sur leurs exploitations et de gagner en compétitivité dans l’allégement des investissements. Ces porcs sont vendus pour le tiers en charcuterie et le reste à la grande distribution.

Quelles sont tes motivations aujourd’hui à devenir agriculteur ?
J’ai toujours voulu être agriculteur. C’est une réelle passion et  une manière de vivre qui me correspond. Je veux apporter du sang neuf sur l’exploitation et perpétuer le travail existant sur celle-ci. De plus, je veux maintenir le patrimoine familial.
Dans un avenir proche, je vais reprendre l’exploitation d’un tiers afin de conforter l’exploitation familiale. Mon projet est d’être totalement autonome à terme. Autonome sur l’alimentation, sur la production d’énergies, etc. Un projet de méthaniseur pourrait voir le jour.
J’aimerais aussi travailler sur d’autres débouchés pour les productions animales. La vente directe via un magasin de producteurs ou en intensifiant de plus en plus le lien direct avec les charcutiers sont des pistes auxquelles je réfléchis. Mais, en même temps, je veux me concentrer sur mon métier et mes productions et laisser la vente de mes produits à ceux qui en ont la compétence.

Où en es-tu par rapport à tes démarches à l’installation ?
J’ai commencé mon parcours à l’installation en juillet 2014 pour une installation prévue initialement en septembre 2015. Aujourd’hui, le projet est reporté à septembre 2016. Etre accompagné dans le cadre du dispositif national à l’installation m’apporte un certain nombre d’avantages : techniques par l’accompagnement physique, financiers par l’octroi des aides qui me donneront un réel coup de pouce et permettront la viabilité de mon exploitation, et humains par le fait d’échanger et de rencontrer d’autres personnes animées par la même envie d’être agriculteur.


Thomas Bocquet (29 ans)

Sa production : polyculteur, éleveur lait
Installé à Auchy-la-Montagne depuis novembre 2012.

Comment s’est organisée ton installation ?
Après un BTS ACSE, j’ai travaillé pendant trois ans à l’extérieur, notamment au service de remplacement. Suite au départ en retraite de mon père, je me suis installé sur l’EARL familiale. Ce fut une évidence pour moi, car j’ai toujours voulu m’installer. J’ai donc repris les 120 ha de terres, ainsi que le troupeau laitier avec une production de 270 000 litres. Je suis la quatrième génération d’agriculteurs dans ma famille.

Comment envisages-tu l’avenir ?
Comme je suis installé seul, je n’ai pas beaucoup de possibilités d’évolution, mais je souhaite maintenir mon activité et garder un outil de travail performant. Mais j’aimerais bien travailler avec d’autres agriculteurs, soit en m’associant, soit sur du travail en commun afin de développer leurs méthodes de travail.

Que t’a apporté le dispositif d’accompagnement à l’installation ?
Concernant les aides, elles m’ont permis de me verser un salaire la première année, mais également d’avoir une avance de trésorerie et d’investir dans du matériel d’élevage. Le plan d’entreprise est en lien avec ma comptabilité, c’est un fil conducteur très important pour moi.
Concernant l’accompagnement technique, il m’a permis de nouer des contacts. C’est incontestablement une ouverture sur le monde agricole qui m’a permis de prendre confiance en moi.


Jimmy Dewaele (25 ans)

Production : polycuture, bovin allaitant en vente directe
Installé en individuel depuis le
1er janvier 2014 à Coivrel, dans l’Oise.

Comment t’est venue l’idée d’être agriculteur ?
Après un BTS ACSE, j’ai décidé de m’installer rapidement sur l’exploitation familiale. Issu d’une famille d’agriculteur, je fais partie de la troisième génération. Devenir agriculteur était donc une évidence pour moi.

Quel était ton projet ?
Grand passionné d’élevage, je me suis installé sur 70 ha, dont 57 ha en surfaces fourragères permanentes. Je suis naisseur engraisseur. J’ai décidé de créer un atelier de vente directe avec de la vente de viande en caissette. J’ai également construit un nouveau bâtiment afin d’augmenter mon troupeau. Aujourd’hui, je possède 260 bêtes, dont une centaine de mères.
Je vends une bête par mois en caissette, et la demande est toujours en augmentation.

Comment s’est passée ton installation ?
De mon PPP au CFE, je me suis installé en un an. J’ai apprécié l’accompagnement, mais aussi le lien entre la Chambre d’agriculture, le comptable et la banque. Concernant les papiers à fournir pour mon installation, je m’attendais à ce que ce soit beaucoup plus lourd. Les aides m’ont également permis de faire un local d’accueil pour mes clients, mais aussi de payer mes premiers fournisseurs. À l’avenir, j’aimerais encore développer la vente directe, et pourquoi pas, créer un magasin de producteurs d’ici quelques années avec d’autres jeunes.


Samuel Halleux (31 ans)

Production : Lait - transformation à Haution (Thiérache)
Il dispose de 150 ha, dont 100 ha de pâtures. Il a 150 vaches laitières PH Flamande. C’est un Gaec : père, oncle, tante et Samuel. Il y’a 3 ½ salariés dont 2 ½ fromagères (1 temps plein à la ferme)

Pourquoi t’es-tu installé ?
J’ai toujours voulu faire ce métier, c’est une passion. Mon grand-père a créé l’exploitation, puis mon père et mon oncle se sont installés hors cadre familial, et ont ainsi agrandi l’exploitation. C’est une question d’envie, un métier autonome, et on est maître de ses décisions.

D’où t’est venue l’idée de la fromagerie ?
Ma tante souhaitait rejoindre l’exploitation. Le projet de transformation était une opportunité, car le syndicat du Maroilles était à la recherche de producteurs pour développer la production de l’AOC Maroilles. Nous avons, dans un premier temps, créé un emploi, puis petit à petit augmenté la production. Aujourd’hui, on compte 2 ½ salariés sur la fromagerie et 200 000 litres de lait transformés sous l’AOC.

As-tu eu des contraintes pour la transformation ?
La production de Maroilles est soumise à un cahier des charges. Il y a des exigences comme la quantité d’herbe par vache. Nous sommes tenus d’avoir une quantité de lait constante pour répondre au besoin de la fromagerie et le respecter. Il faut de l’herbe toute l’année. Il est primordial de savoir la gérer.

Quels sont les intérêts de la transformation ?
On peut créer de l’emploi, puis cela permet de valoriser le lait. L’exploitation est donc moins impactée par la conjoncture.

As-tu eu des aides lors de ton installation ?
J’ai eu un coup de pouce de l’Etat et de la Région lors de l’installation. L’exploitation est continuellement en développement, chaque jour une idée est née. Reste à savoir comment les mettre en œuvre.

Quel a été ton parcours ?
Il a fallu accorder beaucoup de temps aux différents rendez-vous. Qui dit double parcours, dit double stage. Le travail administratif a été énorme. L’ensemble des démarches m’ont demandé un an et demi.

Comment vois-tu l’avenir ?
Mon objectif est de mettre en place un système économiquement performant et d’acquérir le plus d’autonomie alimentaire possible. Pour ce faire, je vais minimiser les achats extérieurs pour subir le moins possible la volatilité. Il me faut donc bien savoir exploiter l’herbe et la valoriser dans les rations, et donc dans les productions (développement du pâturage). Et arriver à tout cela, sans négliger la vie de famille.


Clément et Florent Moerman (26 et 35 ans)

Production : maraîchage en vente directe : La ferme de la petite solle
Installation août 2013 en EARL

Quelles sont vos formations initiales ?
J’ai (Florent) fait un Bac pro CGEA et Clément un BTS, ainsi qu’une licence pro PV.

Comment s’est passée votre installation ?
Nous nous sommes installés en août 2013 sur l’exploitation familiale, suite au départ en retraite de notre mère. Nous nous sommes installés sur 47 ha, dont 6 ha de maraîchage.
En plus de la passion pour ce métier, l’installation sur la ferme nous a paru comme une évidence. Notre mère y avait développé l’activité maraîchère et la vente à la ferme dans les années 1980, et l’a continuellement diversifiée.
Lors de notre installation, nous avons fortement élargi notre gamme de fruits et de légumes afin de rendre l’exploitation viable pour nous deux. Nous avons également embauché un salarié. Nous avons aussi développé un nouveau mode de vente (distributeurs automatiques) et des partenariats plus forts avec les commerçants locaux.

Comment voyez-vous l’avenir ?
À l’avenir, nous voulons encore diversifier la gamme de fruits et de légumes. Notre ambition est de développer un maximum l’économie locale et d’offrir à notre clientèle une gamme complète de produits locaux. Nous souhaitons également agrandir le local de ventes pour pouvoir travailler avec les producteurs de la région (produits laitiers, viandes …).

Que pensez-vous du dispositif d’accompagnement à l’installation ?
Le projet d’installation a duré un an et demi. L’accompagnement permet de rencontrer différents acteurs qui mènent à réfléchir davantage sur notre projet, à nous éclairer sur des points plus administratifs et aussi nous éviter certaines erreurs. Les aides, notamment la DJA, a été pour nous une roue de secours financière. Elle nous a permis de faire face à des imprévus.


Rémi Marquant (30 ans)

Sa production : polyculture en céréales et légumes de plein champ
Installé depuis 2014
Formation Bac Professionnel CGEA, puis CS Machinisme
Structure individuelle à Brailly-Cornehotte (80)

De quoi est composée ton exploitation aujourd’hui ? Quelles sont tes principales productions ?
L’exploitation est de 128 ha en polyculture avec diverses productions comme le blé, la pomme de terre de consommation, les betteraves sucrières, du lin, des salsifis et des pois de conserve. Demain, si j’ai la possibilité de développer de nouvelles productions, il n’y a pas de soucis.

Pourquoi t’es-tu installé ?
J’ai toujours voulu être agriculteur. C’est une passion qui m’anime depuis mon plus jeune âge. S’installer était une évidence.

Tu es un passionné de nouvelles technologies. Que t’apportent-elles au quotidien ?
Aujourd’hui, c’est un gain de temps et financier. Je suis équipé de barres de guidage et de système GPS, puis de la coupure de tronçons sur mon pulvérisateur, ainsi que sur mon semoir à engrais. Depuis l’an dernier, j’ai commencé à faire intervenir le drone pour mieux gérer mes apports sur mes parcelles, et je souhaite poursuivre cette démarche et l’intensifier. Je suis à l’affût des nouvelles avancées technologiques, et je suis prêt à les essayer sur mon exploitation.
Enfin, je suis équipé d’un logiciel spécialisé pour gérer le suivi de mes parcelles.

Comment as-tu vécu l’accompagnement à l’installation ? As-tu eu des aides financières ?
Pour réaliser l’ensemble des démarches à l’installation, j’ai mis environ un an et demi à m’installer. L’accompagnement m’a apporté un soutien dans mon projet, un suivi régulier et, surtout, une «oreille à mon écoute». Le stage 21 heures m’a permis, lui, de rencontrer l’ensemble des partenaires à l’installation sur le territoire. Les échanges m’ont permis de mieux appréhender mon projet dans sa globalité. Au niveau des aides financières, l’apport de trésorerie en première année a donné de l’oxygène à ma trésorerie. Les autres aides comme le dégrèvement de la taxe foncière, les aides fiscales et sociales sont aussi très intéressantes.


Elodie Niay (28 ans)

Sa production : polyculture - vaches allaitantes / deux chambres d’hôtes / Table de campagne (35 places)
Installée depuis 2010. Elle a obtenu un BEP Agroéquipement et le BPAE (niveau Bac par apprentissage). Elle a 80 ha (un taureau, quinze vaches allaitantes, douze génisses). C’est une EARL. Elle a pour associé la société l’Abbaye d’Homblières, son père et sa mère (associés non exploitants).

Pourquoi t’es-tu installée ?
Pour conserver le patrimoine familial qui est là depuis trois générations.

D’où t’est venue l’idée du développement de la restauration ? Des chambres ?
Pour réaliser un rêve d’enfant. La restauration m’a toujours passionnée. J’aime avoir un contact avec le public, l’extérieur et inviter les gens à venir connaître le monde agricole.
En ce qui concerne les chambres, c’était une opportunité par rapport aux infrastructures et une demande locale de venir passer une nuit à la ferme.

Qu’est-ce que tu aimes dans ton métier ?
Dans mon métier, ce que j’aime c’est le contact avec les animaux, travailler la terre. Je suis fière de discuter de mon métier avec les gens et faire déguster mon savoir-faire aux clients.

As-tu eu des aides pour ton installation ?
Oui, les aides DJA et aides régionales, j’ai pu financer le restaurant (aménagement de la cuisine et la salle) et les chambres d’hôtes.

Quel a été le dispositif de ton accompagnement ?
J’ai fait un stage de six mois, puis le 40 heures à Vervins qui n’ont eu aucune validité. J’ai fait mon stage 21 h à la Maison de l’agriculture à Laon. J’ai eu deux rendez-vous PPP, un pour le stage de six mois, et un après mon stage 21 heures. Fastidieux, mais des points très intéressants (temps d’échanges), beaucoup de documents pour le suivi.

Comment vois-tu l’avenir ?
Il faut se diversifier, car l’agriculture est de plus en plus contraignante. En vivre également par rapport à la taille de la structure. Faire et refaire découvrir la cuisine d’antan avec des plats cuisinés à base de produits frais. Développer davantage la diversification en devenant ferme pédagogique, en apprenant la vie à la ferme avec des animaux de la naissance à la transformation.
Cible : les écoles de la maternelle jusqu’au collège, voire lycée (traçabilité), crèches, maisons de retraite, centres aérés et la clientèle du restaurant.

 

Jeunes Agriculteurs, ce sont … des projets pour tous !

P comme projets

C’est en faisant des projets que l’on va de l’avant ! L’agriculture d’aujourd’hui est porteuse d’idées nouvelles, de modes de production innovants, de technologies de pointe…
La diversité des projets et des profils est une source inépuisable de richesse et d’inspiration qu’il faut cultiver et protéger à tout prix. Soutenons des projets pour tous !

R comme réussite
97 % des jeunes installés avec les aides de l’Etat sont toujours là cinq ans après ! L’accompagnement en agriculture, intitulé Plan de professionnalisation personnalisé, est unique. Son élaboration, complémentaire à la formation initiale et aux expériences personnelles, offre au candidat à l’installation toutes les clés pour mener à bien son projet, assurant ainsi la pérennité des exploitations.

O comme opportunités
De belles perspectives d’avenir sont offertes par l’agriculture, que ce soit au niveau de l’installation comme chef d’exploitation ou du salariat.
L’agriculture emploie directement ou indirectement (industrie agroalimentaire) 14 % de la population active et on compte en moyenne deux salariés par exploitation.
L’agriculture cultive l’esprit d’entreprise, c’est pourquoi on trouve plus de 604 000 chefs d’exploitation aujourd’hui. Continuons à avoir des agriculteurs nombreux !

J comme jeunes agriculteurs
Parce qu’il n’y a pas d’agriculture sans paysans, le renouvellement des générations doit être assuré afin de maintenir de nombreux agriculteurs sur l’ensemble du territoire. Plus d’un départ sur deux est aujourd’hui remplacé (61 % de renouvellement).
Que l’on soit du milieu ou non, il est toujours possible de trouver sa place. 25 % des installations aidées sont dites hors cadre familial.

E comme économie nationale
La France est le premier pays agricole de l’Union européenne avec 18 % du produit agricole et agroalimentaire européen. La contribution de l’agriculture française au PIB national est de 2 %, soit un poids économique équivalent à celui de la métallurgie ou du secteur de l’énergie, et le double de celui de l’industrie automobile.

T comme territoires
Les agriculteurs font vivre les territoires au quotidien par l’entretien du paysage, la préservation des terroirs et l’animation locale. Ce que génère l’agriculture participe à l’attractivité des campagnes, attirant chaque année de nombreux urbains de France et d’ailleurs. Maintenons des territoires vivants !

S comme sécurité alimentaire
Par leur gestion quotidienne des ressources naturelles, les agriculteurs assurent une alimentation variée et de qualité pour tous : une alimentation qui a du sens !
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