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Premier Salon des techniques bio en Hauts-de-France

Le Salon professionnel des techniques bio en Hauts-de-France, Terr’Eau Bio, aura lieu les 7 et 8 juin, à Chèvreville, dans l’Oise. Ce qui vous attend.

Premier Terr’Eau Bio : les démonstrations que vous pourrez voir.
Premier Terr’Eau Bio : les démonstrations que vous pourrez voir.
© © AS Flament


Le bio est tendance. Entre la hausse de la consommation des produits bio, les besoins des filières, tant végétales qu’animales, les prix plus élevés qu’en cultures conventionnelles pour les agriculteurs en bio, nombre de ces derniers s’interrogent sur la pertinence de changer leur mode de production. Dans les Hauts-de-France, région réputée pour être à la traîne des surfaces cultivées en bio, l’agriculture biologique trace tranquillement, mais sûrement son sillon. En 2016, ce sont plus de 8 000 hectares qui ont été convertis, soit une hausse de 141 % par rapport à 2015 (cf. encadré). De là à faire de cette région un pôle d’excellence en la matière, tel n’est pas le cas, ce qui ne présente pas d’ailleurs un intérêt fort sur le plan économique, notamment pour les grands céréaliers, pour ne citer que cet exemple.
Reste que ça bouge bel et bien sur le territoire. «Il y a un regain pour le bio sur notre territoire. Beaucoup de reconversions sont en cours actuellement. Aussi, en 2014, face au succès que nous avons remporté avec notre première édition d’un Salon technique bio, sur la ferme d’un exploitant dans l’Oise, nous avons décidé avec l’Agence de l’eau Seine-Normandie d’aller plus loin et d’organiser une manifestation de plus grande envergure, centrée notamment sur la technique», explique Virginie Roland, chargée de la communication à l’ABP (Agriculture biologique en Picardie), association à l’origine de Terr’Eau Bio, à Chèvreville, dans l’Oise, les 7 et 8 juin. Un lieu pas vraiment choisi au hasard, puisqu’il s’agit de l’EARL du Bourg-Fontaine, gérée par Jean-Yves et Nadou Masson, engagés dans l’agriculture biologique depuis 1999. Les deux journées proposent des activités quasi similaires, à quelques variantes. «Nous avons tablé sur deux jours entiers, car il y a beaucoup à voir et matière à apprendre. Le programme est particulièrement dense», dit Virginie Roland.

Toutes les réponses en un seul et même lieu
Ce Salon, d’envergure interrégionale (Hauts-de-France, Normandie, Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté et Ile-de-France), sur dix hectares, a nécessité deux ans de préparation. Son objectif ? Fédérer tous les acteurs de l’agriculture biologique du territoire. Pour ce faire, plus de trente structures (coopératives, structures d’accompagnement, instituts techniques et économiques, chambres d’agriculture…) interviendront sur les deux jours du Salon, et soixante-quinze exposants seront présents, qui couvrent tous les domaines de la bio. Autre intérêt ? «Le Salon met à disposition de tous, sur un seul et même lieu, une formidable source d’informations et d’inspiration où seront présentés les techniques agro-écologiques novatrices et les marchés porteurs», précise Virginie Roland.
L’événement s’adresse aussi bien aux agriculteurs biologiques à la recherche d’informations complémentaires, qu’aux agriculteurs conventionnels intéressés par une conversion ou, tout simplement, ayant envie d’adopter des techniques bio sans pour autant franchir le pas d’une production 100 % bio. Autrement dit, chacun peut trouver son compte sur le Salon. Les visiteurs pourront y rencontrer des professionnels techniques et des opérateurs des filières biologiques, découvrir des vitrines végétales, des démonstrations d’engins et assister à des conférences thématiques.

Points marquants du Salon
Le Salon est organisé en différents pôles, complétant l’espace dédié aux exposants. Les 5 000 m2 de vitrines végétales, constituées de 270 micro-parcelles, présenteront les différentes productions et associations d’espèces possibles en agriculture biologique. Deux cents espèces végétales bio ont été implantées sur 300 m linéaire. Dans leur prolongement, des animations seront organisées, associant un technicien spécialiste des pratiques culturales bio et un expert économique pour présenter les différents circuits de commercialisation envisageables en fonction des cultures. Trois hectares seront également consacrés à des démonstrations de matériels pour visualiser, grandeur nature, leurs caractéristiques.
Par ailleurs, des intervenants aborderont différents thèmes lors de conférences. L’occasion, en particulier, de connaître les résultats d’une étude menée par Agro-Transfert et l’Inra sur les systèmes de cultures biologiques de la région et leurs performances, comme de s’informer sur la conversion, l’installation et la transmission des exploitations. Des conférences permettront également aux agriculteurs d’échanger entre eux, pour partager leurs points de vue et savoir-faire.

La bio en région

- 26 184 ha de surfaces cultivées en bio en 2016
- Sur ces 26 184 ha, 17 779 ha sont des surfaces certifiées bio, soit plus de 5 % par rapport à 2015, et 8 384 ha sont des surfaces en cours de conversion, soit 141 % par rapport à 2015
- 721 exploitations en bio en 2016, soit plus 17,6 % par rapport à 2015

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