Aller au contenu principal

Se reconvertir dans la poule pondeuse

L’entreprise Cocorette lance une campagne inédite de recrutement pour trouver des nouveaux éleveurs de poules pondeuses.

La marque a lancé le site internet www.poule-emploi.com pour présenter son dispositif.
La marque a lancé le site internet www.poule-emploi.com pour présenter son dispositif.
© D. R.


Des poules pour changer de vie. C’est ce que propose l’entreprise régionale Cocorette à travers son projet «poule-emploi». La marque lance une campagne inédite de recrutement. Son objectif : accompagner des citadins qui souhaitent changer de vie dans leur reconversion dans l’élevage de poules pondeuses.
Si l’idée peut paraître farfelue sur le papier, c’est en fait un projet mûrement réfléchi par Pascal Lemaire, président de Cocorette, et Olivier Coudrette, directeur général. Deux lames de fond les ont inspirés : le besoin de retour aux sources qui anime de nombreuses personnes vivant en ville et la demande grandissante d’œufs alternatifs et de proximité. Les dirigeants ne s’en cachent pas, il s’agit aussi d’une opération de communication dans l’air du temps qui va permettre de faire parler positivement de la marque.
Dans les mois qui viennent, l’entreprise va sélectionner rigoureusement trois ou quatre dossiers au niveau national. Le dimensionnement des projets, «se fera au cas par cas, selon l’investissement que souhaitent faire les personnes et du temps qu’ils envisagent de consacrer à leur élevage», expliquent les dirigeants. De 1 000 à 10 000 poules, toutes les options seront possibles.
Pour connaître leur potentiel d’éleveur de poules, les candidats peuvent réaliser un «cocotest» sur www.poule-emploi.com pour connaître leur niveau de connaissance et leur capacité à s’adapter au mode de vie d’un éleveur.

Un accompagnement pas à pas
L’accompagnement sera à la fois social, financier et technique. Avant de se lancer, les porteurs de projets passeront quelques semaines en élevage. «Ils doivent avoir conscience de ce qu’est le quotidien d’un éleveur», avance Pascal Lemaire. Sur le volet financier, une étude de rentabilité sera effectuée. «Il est hors de question qu’ils ne gagnent pas d’argent avec leur projet», assure le président. Si besoin, l’entreprise pourra les accompagner pour convaincre une banque de les financer. Les futurs éleveurs ne seront pas intégrés : étant donné qu’ils financent eux-mêmes leur projet, l’outil de travail leur appartiendra à 100 %. Par ailleurs, leur rémunération se fera sur la même base que celle des éleveurs Cocorette traditionnels  : un contrat de huit, dix ou quinze ans, avec un prix indexé sur le coût de l’aliment. Pour rendre les futurs éleveurs opérationnels, un volet formation est aussi prévu.
Les régions les plus propices à ce type de projets sont celles où la valeur de la terre sera la moins chère. Autant dire que nos futurs éleveurs citadins ne se mettront pas au vert dans les Hauts-de-France.

Cocorette poursuit son développement

En dehors de ce projet de recrutement innovant en dehors du milieu agricole, l’entreprise compte une cinquantaine de projets de nouveaux bâtiments d’élevages en 2018-2019 dans toute la France, mais plus particulièrement dans le Sud-Ouest où des producteurs de foie gras touchés par la grippe aviaire se reconvertissent dans la poule pondeuse. Avec ces nouveaux élevages, l’entreprise compte augmenter sa production de 90  millions d’œufs par an (800 000 millions sont produits actuellement).

Pour rappel, Cocorette est une marque qui a vu le jour en 1983 en se positionnant, dès cette époque, sur le créneau des œufs alternatifs (Label rouge, bio ou en plein air).

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Qualipom événement pommes de terre
Qualipom’ 2025 : la filière pomme de terre se donne rendez-vous le 26 juin à Villers-au-Flos

Le salon régional dédié à la pomme de terre revient pour une 10ᵉ édition très attendue, le 26 juin 2025 à …

moratoires gibier d'eau Pannier-Runacher chasse Willy Schraen CNCFS
Les chasseurs de gibier d’eau très remontés contre leur ministre de tutelle

Alors que les scientifiques européens recommandent la prudence sur seulement trois espèces d’oiseaux migrateurs, le ministère…

Safer Hauts-de-France foncier Xavier Flinois Benoît Thilliez
Un jeune agriculteur à la tête de la Safer Hauts-de-France

Benoît Thilliez, 38 ans, a été élu à l’unanimité à la présidence de la Safer Hauts-de-France où il succède à Xavier Flinois,…

plaine en fête Saint-Valery-sur-Somme baie de somme
Plaine en fête à Saint-Valery : cap sur 15 000 visiteurs fin août

Les Jeunes Agriculteurs de la Somme préparent activement le grand rendez-vous agricole de l’été, les 30 et 31 août 2025, face…

taureau accident prévention Corrèze insémination
Une stagiaire de 19 ans tuée par un taureau sur une exploitation

Jeudi 26 juin à Masseret (Corrèze), une jeune femme en formation avec un inséminateur a perdu la vie après avoir été…

Le vote des planteurs de betteraves livrant à Saint louis Sucre pour la désignation des membres de la commission interprofessionnelle de Roye (80) est ouvert  en ligne jusqu’au 11 juillet.
Commission Interpro de la sucrerie de Roye : la CGB bat le rappel pour ses candidats

Les planteurs qui ont signé un contrat de livraison de betteraves avec Saint Louis Sucre pour la campagne 2025 ont jusqu’au 11…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde