Aller au contenu principal

Bray-sur-Somme : transformer les contraintes en opportunités

Echo de l'assemblée générale cantonale de la Fdsea

A Bray-sur-Somme, une vingtaine de participants invités à se projeter sur l’avenir.
A Bray-sur-Somme, une vingtaine de participants invités à se projeter sur l’avenir.
© AAP


Ils étaient une vingtaine de participants à rejoindre la salle communale de Chuignolles le 22 janvier à l’invitation de Dominique Lagache, président cantonal, pour l’assemblée générale en présence de Françoise Crété, secrétaire générale de la Fdsea. «C’est vrai que nous allons devoir faire face à des difficultés de trésorerie mais allons-nous stopper tous nos projets ?» s’est interrogée Françoise Crété. «Je ne le crois pas», a-t-elle lancé. Un message bien reçu par Dominique Lagache qui souhaitait justement inviter ses collègues à réfléchir sur la façon de transformer les contraintes en opportunités. Citant Winston Churchill qui a dit «Un pessimiste voit dans chaque opportunité une difficulté alors qu’un optimiste voit dans chaque difficulté une opportunité».
Dominique Lagache a invité Stéphane Verscheure, responsable du pôle animal à la chambre d’agriculture et directeur de l’EDE, à montrer comment il est possible de monter des projets en élevage dans la Somme dans le contexte d’aujourd’hui. Certes, le canton de Bray n’est pas forcément connu comme une zone d’élevage. Cela étant, des pistes de diversification existent réellement notamment dans la production de taurillons qui peut intéresser les céréaliers. «Le département manque actuellement de lait et de produits laitiers, de viande bovine, en particulier pour la restauration collective, de volailles, lapins et même de foie gras», a-t-il souligné. A titre indicatif, la marge brute en taurillon a été multipliée par 2,5 en quatre ans, passant de 101 euros par tête en 2009 à 253 euros par tête en 2012 !
La profession s’est organisée pour fournir aux intéressés les informations technico-économiques de base. Plusieurs types d’aides existent à l’appui des projets. A quand une mobilisation inter-opa du type "Plan de développement" de jadis en faveur de l’élevage dans la Somme ? «On a sûrement été longs à croire à ces projets-là. Ils peuvent permettre à un certain nombre de jeunes de mettre le pied à l’étrier», a reconnu Françoise Crété.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

dossier PAC dépôt dossier aides PAC
La date limite de dépôt des demandes d’aides de la PAC repoussée

Les demandes d’aides de la PAC liées à la surface au titre de la campagne 2024 pourront être déposées jusqu’au vendredi 24 mai…

RN 25 Beauval
RN 25 : un accord unanime présenté à Beauval

Les exploitants et propriétaires concernés par les expropriations du chantier de rénovation de la RN25 étaient conviés à une…

Élaboré et servi par Martin Ebersbach, le vin de la Ferme des Vœux est blanc (rosé) pétillant, élaboré selon une méthode champenoise.
Au Vignoble des Vœux, une longue attente bientôt récompensée

La diversification vers la viticulture engagée par Martin Ebersbach à la Ferme des Vœux enthousiasme le Conseil départemental…

En visite à l’EARL des enclos, la ministre Pannier-Runacher a assuré que «quand on met en place des réglementations,  ce n’est pas pour le plaisir mais parce qu’il y a urgence à répondre au dérèglement climatique».
Dans la Somme, Agnès Pannier-Runacher prend la défense d’Egalim

La ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s’est rendue le 17 avril au Crotoy…

Une rencontre entre le directeur de l’ASP et les agriculteurs a été organisée devant le siège de l’administration à Amiens.
L’ASP pointée du doigt pour le non-paiement des Maec et CAB

Mardi 14 mai, des agriculteurs bio et leurs représentants de plusieurs départements des Hauts-de-France ont manifesté devant…

La construction de l’usine de fabrication d’engrais à Languevoisin devrait débuter en 2027. Une fois achevée en 2030,  elle permettra la création de 250 emplois directs dans la région et fournira chaque année 500 000 tonnes d'engrais bas carbone.
Un projet d’1,3 milliard dans la Somme pour des engrais bas carbone

En marge du Sommet Choose France organisé le 13 mai à Versailles, un groupe d'industriels européens a annoncé vouloir…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde