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Cobévial : retour sur une année 2013 correcte

Echos de l’assemblée générale de la Cobévial.

Hervé Drouvin, président de la Cobévial : "nous proposons du développement à nos adhérents".
Hervé Drouvin, président de la Cobévial : "nous proposons du développement à nos adhérents".
© AAP

«Avec le conseil d’administration de Cobévial, nous voulons résolument proposer du développement à nos adhérents». Tel est le leitmotiv de la coopérative. Hervé Drouvin, le président l'a rappelé à l’occasion de l’assemblée générale de la Cobévial qui s’est tenue le 25 juin dernier. On pense bien sûr à la création des caisses de sécurisation et aux compléments de prix redistribués en 2013, sujet que nous avons développé dans notre édition du 23 mai dernier.
Côté institutionnel, un nouveau membre a intégré le conseil d’administration de la coopérative : Vincent Choain, producteur de lait, naisseur-engraisseur en production bovine et porcine dans le Pas de Calais. Il remplace Sébastien Théron, éleveur à Meneslie (80). Deux nouveaux administrateurs stagiaires font également leur entrée. Tous deux sont originaires de la Somme : Ingrid Septier et Elie Vermersch.

Bovins : baisse des ventes
Concernant l'activité, en 2013 la Cobevial a commercialisé 19 852 bovins de boucherie, dont 8279 jeunes bovins (+0,4%) et 8 020 vaches de réformes (-5%). Une baisse de 3,7% des ventes par rapport à l’exercice précédent. En revanche, une hausse de 7,8% est à noter pour les bovins maigres. Elle s’explique principalement par l'augmentation de 30,6% des ventes de vaches grâce aux Blondes d’Aquitaine écoulées via la filière Bleu Blanc Cœur.
Seize éleveurs adhèrent en 2013 à la caisse de sécurisation créée pour développer la production de taurillons en 2007. «C’est une garantie pour les récents investisseurs en cas de chute des prix», a précisé Hervé Drouvin. Pour rappel, ce fonds garantit aux nouveaux investisseurs 95% des coûts de production totaux pendant cinq ans. Depuis 2014, un éleveur pourra y souscrire à partir de 50 places créées et si la création de l’atelier taurillon se fait sans construction, 90% des coûts de production seront couverts.

Porc : 258 989 porcs charcutiers collectés
En porc, 258 989 porcs charcutierset 37 288 porcelets ont été collectés, soit une baisse respectivement de 2,42% et 12,44 % par rapport à 2012.
«L’année 2013 a été compliquée pour notre activité coproduit, notamment pour l’approvisionnement en pomme de terre, ce qui a touché principalement les producteurs de porcs, a expliqué Eric Bettens, directeur de la Cobévial. La fermeture de l’usine de Chaulnes, notre principal fournisseur, nous a été préjudiciable. On essaye de pallier au mieux le manque de purée, mais on n’est plus sur les mêmes tarifs qu’avant». Le volume total de coproduit a baissé de 6% entre 2013 et 2012.
Sur le même principe que la caisse de sécurisation bovine, une caisse a été créée pour les producteurs de porcs. Ceux qui souhaitent augmenter leur cheptel ou créer un atelier peuvent y adhérer. Les nouveaux investisseurs en production porcine pourront désormais réaliser un prêt auprès de la Cobévial, qui correspond à 880 euros par truie. Il est à rembourser sur cinq ans. La coopérative essaie donc à travers ces aides aux producteurs de s’adapter à leurs besoins et de soutenir l’élevage.

ZOOM...


60 ans pour la Cobévial et 30 ans pour le groupe Alliance : ça se fête !

C’est avec un peu de nostalgie que les hommes qui ont marqué l’histoire de la Cobévial et d'Alliance sont revenus sur l’historique de la coopérative et du groupe.

Première pierre à l’édifice le 1er juillet 1954 avec la création de la Cobéviap, coopérative bétail et viande de Picardie.

Jean-Pierre Heusèle arrive en 1961, année de création de la Sicada (société d’intérêt collectif agricole de l’Amiénois). L’activité porcine est développée. Ces deux sociétés sont reconnues groupements de producteurs en 1967 par le ministère de l’Agriculture.

De 1968 à 1984, les investissements et reprises d’entreprises se succédent.

C’est en 1985 que la société holding SA Groupe Alliance voit le jour. Marcel Deneux était le président du conseil de surveillance et Jean-Pierre Heusele, le président du directoire.

L'activité se développe et se diversifie de plus en plus : reprise de Porvigor à Doullens, achat de l’abattoir de Dieppe, prise de contrôle de la cheville dieppoise, création d’un établissement de salaison à Flixecourt… et bien d’autres opérations.

C’est en 1987 que la Cobeviap perd son P et devient Cobevia. En 1989, elle reprend une lettre le L pour signifier son lien avec le groupe Alliance. La Sicada devient Défial en 1992.

En 2004, Défial ouvre son usine de Flixecourt spécialisée dans la fabrication d'unités de viande consommateur (UVC).

De 1996 à 2007, la filière viande se restructure. En 1996, le groupe Alliance rachète avec Bigard le groupe Charal Vital Sogeviandes. Autre année importante : 2007. Alliance augmente sa participation dans le capital du groupe Bigard. Parallèlement , 100% de Charal et les cinq outils spécialisés viande de Défial (Ailly-sur-Somme, Flixecourt, Formerie, Saint-Pol-sur-Ternoise et Noeux-les-Mines) sont intégrés au groupe Bigard.

La coopérative continue ses investissements. Derniers en date : la création de la société de transport de porcs vivants (LTP), la construction d’un bâtiment d’allotement de veaux à la Chaussée-Tirancourt, la création de Nord Bovins à Wylder (59) et la création du premier site internet d’annonce de vaches de réformes par internet en partenariat avec Cévinor "CA$H pour VACH€S".

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