Aller au contenu principal

Concours prairies 2021 : un deuxième prix pour des amiénois

Depuis 1986, l’interprofession des semences et plants (Semae)propose un outil pédagogique appelé Concours Prairies, destiné aux étudiants de BTS agricole et d’IUT. La deuxième place du concours régional
a été remportée par Camille Lhermite et Maxime Loquet, étudiants à l’IUT d’Amiens.

Chaque année, comme ici en 2012, les lauréats du concours ont la chance de participer à un voyage découverte  d’une exploitation exemplaire dans la gestion de ses prairies.
Chaque année, comme ici en 2012, les lauréats du concours ont la chance de participer à un voyage découverte d’une exploitation exemplaire dans la gestion de ses prairies.
© Semae - Julien Greffier

Vainqueurs de la finale régionale du grand quart Nord-Est de la France du concours prairies 2021 - elle intègre l’Eure, la Seine-Maritime, les Hauts-de-France et la région Grand-Est -, Julien Lefebvre et Clément Hénaut ont récemment participé à un séjour en Vendée au côté des binômes vainqueurs des autres régions de France associant visite d’exploitation agricole exemplaire et visite culturelle. Élèves de BTS APV à l’Institut de Genech, Julien Lefebvre et Clément Hénaut ont, en effet, participé au concours organisé par Semae qui consiste à faire travailler des étudiants sur un projet d’amélioration du système fourrager d’une exploitation de leur choix. 

 

Des pratiques à la loupe

Dans le cadre de ce concours ouvert aux étudiants de BTS agricole et d’IUT, il leur est demandé de réaliser une approche globale d’une exploitation donnée, d’en analyser le système fourrager existant en intégrant les conditions pédoclimatiques, les contraintes foncières, mais aussi de tenir compte des préoccupations et opinions de l’éleveur. Après avoir visité l’exploitation et les parcelles et, surtout, longuement conversé avec le chef d’exploitation, les étudiants doivent rédiger un rapport d’une vingtaine de pages où ils décrivent la situation initiale, puis le projet d’amélioration. 

Pour retenir l’attention du jury, cette proposition doit intégrer le conseil sur le semis ou sursemis de prairie en insistant sur le choix variétal. Car l’objectif pour la filière est de bien faire connaître le progrès génétique en plantes fourragères et surtout la méthodologie de prise de décision. Le conseil doit en outre être complet : diagnostic, appréciation des possibilités d’amélioration, choix de parcelles, des espèces et variétés, dose et recommandation pour le semis, conduite de la parcelle. Et finalement, les gains pour l’éleveur en termes d’amélioration du revenu, des conditions de travail, de sécurité et d’adaptabilité face au contraste climatique. Le projet intègre ainsi de multiples matières : zootechnie, phytotechnie, machinisme, économie, gestion, réglementation et environnement. Un jury d’une trentaine de personnes, techniciens, agriculteurs, enseignants agricoles retraités, estime la qualité des travaux réalisés, afin de proposer un palmarès.  

 

Candidatures ouvertes pour 2022

Dans cet exercice, à l’échelle du grand quart Nord-Est de la France, ce sont deux étudiants de l’Institut de Genech qui se sont révélés les plus pointus et convaincants. «Le support de leur dossier est une exploitation laitière de la région de Lille. La proposition technique a consisté à la mise en place d’une production de méteil en cultures dérobées. Ces étudiants ont été particulièrement rigoureux sur le choix des espèces, des variétés, des recommandations de dose de semis en fonction des PMG. En effet, dans le cadre du concours, il est admis également les cultures dérobées», explique l’interprofession des semences et plants. Le second prix a été remporté par un binôme de l’IUT d’Amiens, Camille Lhermite et Maxime Loquet. Deux autres binômes de l’Institut de Genech, Marine Ducroquet et Camille Tournebœuf en BTS APV, ainsi que Côme Ternynck et Thomas Trouart en BTS ACSE, ont été distingués en remportant les 3e et 4e prix. Semae rappelle, de son côté, que les inscriptions pour l’édition 2022 restent ouvertes, tant pour les étudiants que pour les agriculteurs volontaires pour accueillir un binôme sur leur exploitation. La méthode ?
«Contacter un centre d’enseignement agricole où il y a des BTS ACSE, PA ou APV», indique l’interprofession Semae. La date limite d’inscription est fixée au 31 janvier 2022. 

Plus d’informations sur www.gnis-pedagogie.org

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

dossier PAC dépôt dossier aides PAC
La date limite de dépôt des demandes d’aides de la PAC repoussée

Les demandes d’aides de la PAC liées à la surface au titre de la campagne 2024 pourront être déposées jusqu’au vendredi 24 mai…

RN 25 Beauval
RN 25 : un accord unanime présenté à Beauval

Les exploitants et propriétaires concernés par les expropriations du chantier de rénovation de la RN25 étaient conviés à une…

Élaboré et servi par Martin Ebersbach, le vin de la Ferme des Vœux est blanc (rosé) pétillant, élaboré selon une méthode champenoise.
Au Vignoble des Vœux, une longue attente bientôt récompensée

La diversification vers la viticulture engagée par Martin Ebersbach à la Ferme des Vœux enthousiasme le Conseil départemental…

Peu d’évolution mais des dérogations accordées pour 2024

Peu d’évolution pour la déclaration des surfaces Pac 2024, mais quelques dérogations sur certaines règles ont été actées suite…

En visite à l’EARL des enclos, la ministre Pannier-Runacher a assuré que «quand on met en place des réglementations,  ce n’est pas pour le plaisir mais parce qu’il y a urgence à répondre au dérèglement climatique».
Dans la Somme, Agnès Pannier-Runacher prend la défense d’Egalim

La ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s’est rendue le 17 avril au Crotoy…

La Poste prend clairement position en faveur du renard, soulignant  que «longtemps considéré comme un animal nuisible, le renard paie très cher  une réputation injustifiée».
Même sur un timbre, le renard divise

Pas encore en vente et déjà l’objet d’une polémique. Alors que La Poste doit mettre en vente une série «collector» de timbres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde