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Contrat de solutions : le ministre s’engage au côté de la profession

Le 25 février, lors du Salon de l’agriculture, Didier Guillaume a signé le préambule du «Contrat de solutions, une trajectoire de progrès pour la protection des plantes» porté par quarante-trois partenaires.

Didier Guillaume (eu centre) : «Ce contrat de solutions, c’est le signe du début de quelque chose, d’une réconciliation, d’une agriculture qui avance pour devancer les attentes.»
Didier Guillaume (eu centre) : «Ce contrat de solutions, c’est le signe du début de quelque chose, d’une réconciliation, d’une agriculture qui avance pour devancer les attentes.»
© D. R.



De son annonce en novembre 2017 à la signature de son préambule le 25 février 2019 par Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’alimentation, le «Contrat de solutions, une trajectoire de progrès pour la protection des plantes», a fait bien du chemin.
«Il y a un an, nous étions vingt-cinq partenaires. Il y a six mois, nous présentions une première édition du contrat avec une trentaine de solutions. Ce soir, nous sommes quarante-trois partenaires, et nous publions une deuxième édition avec cinquante-sept solutions et il va être signé par le gouvernement. Ce contrat est à durée indéterminée et il est appelé à évoluer dans le temps», résume Eric Thirouin, président du Comité de pilotage du Contrat de solutions, le 25 février, lors de la signature du préambule du contrat par le ministre de l’Agriculture. Une signature, preuve de la reconnaissance du bien-fondé de la démarche, se félicite Eric Thirouin.
«Quarante-trois partenaires, c’est inédit, ce contrat embarque toute la profession dans une démarche proactive», renchérit Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. Avant d’apposer sa signature, aux côtés de celles d’Eric Thirouin et de Philippe Mauguin, directeur général de l’Inra.
Didier Guillaume a d’ailleurs tenu à célébrer une démarche positive d’une agriculture engagée dans la transition. «Ce contrat de solutions, c’est le signe du début de quelque chose, d’une réconciliation, d’une agriculture qui avance pour devancer les attentes», salue le ministre. Cette signature engage l’Etat, les partenaires, mais aussi l’Inra au titre de la recherche fondamentale.

Des engagements dans la durée
Concrètement, sur la durée, les quarante-trois partenaires et l’Etat s’engagent en matière d’élaboration des politiques publiques, d’identification et d’anticipation sur les alternatives aux produits, d’accompagnement des agriculteurs dans la réduction de l’utilisation des risques et des impacts des produits phyto et, enfin, en matière de communication. Les partenaires devront, par exemple, communiquer activement sur les démarches engagées, mobiliser leurs réseaux nationaux pour diffuser les solutions, être des interlocuteurs de l’Etat dans ses travaux relatifs à la protection des cultures.
Une association «Contrat de solutions» devrait être créée. Elle sera composée de plusieurs collèges dont un des producteurs au sein duquel un président devrait être élu. De son côté, l’Etat promet, par exemple, de consulter les partenaires sur les orientations en matière de protection des cultures, à adopter les nouvelles fiches du dispositif CEPP et à les promouvoir, à communiquer positivement sur l’ensemble de la dynamique engagée dans la réduction de l’utilisation, des risques et des impacts des produits phyto et, aussi, à mobiliser les budgets disponibles pour accompagner financièrement les agriculteurs et les filières agricoles dans la transition écologique.

Connaissances et innovations
Le ministre a ainsi annoncé que l’excédent de la redevance pollution diffuse devrait être orienté en ce sens, une mesure plébiscitée par Eric Thirouin et Christiane Lambert. L’implication de la recherche fondamentale étant jugée indispensable, l’Inra, par le biais de Philippe Mauguin, s’est également engagé pour accompagner le contrat de solutions. L’institut de recherche doit notamment poursuivre et amplifier son partenariat avec la recherche appliquée agricole, favoriser le transfert des connaissances et des innovations.
Sur ce point, Didier Guillaume souligne que l’APCA devra jouer aussi à jouer un rôle fondamental. Pour conclure ce moment jugé «historique», le ministre est allé à la rencontre des quarante-trois partenaires, cités un à un par Eric Thirouin. Sur le stand de l’Odyssée du végétal, où le préambule a été signé, il a ainsi pu découvrir certaines solutions présentées dans le contrat.

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