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Cueillir des mûres et autres fruits, oui mais avec modération

En cette période propice à la cueillette des fruits rouges sauvages, l’Office national des forêts (ONF) rappelle quelques conseils pour une pratique en toute légalité.

mûres
Lorsque la cueillette s’effectue dans des espaces publics et sauf en cas d’arrêté municipal ou préfectoral, il est possible de ramasser jusqu’à 5 litres de petits fruits ou de baies par personne. (Crédit : V.F.)
© V.F.

L’Office national des forêts ne s’y trompe pas quand il évoque la cueillette des fruits rouges sauvages comme « l’un des grands plaisirs de l’été en forêt », mais il rappelle également qu’un certain nombre de règles sont à respecter. « En famille, seul ou entre amis, sous le soleil ou sous la pluie, la cueillette forestière vous attend avec, à la clé, une belle tarte, de bonnes confitures et des souvenirs mémorables en perspective, mais avant de partir en balade en forêt le panier à la main, quelques bonnes pratiques s’imposent. »

Espace public ou privé ?

La première question à se poser est de savoir si l’on se trouve sur un terrain public ou privé. Au regard de l’article 547 du Code civil, la règle en matière de cueillette forestière est claire : les fruits forestiers appartiennent au propriétaire des lieux. Ainsi, s’il s’agit d’une forêt domaniale - propriété de l’Etat, gérée par l’ONF -, la cueillette est tolérée à condition qu’elle soit « mesurée et non commerciale ». Lorsque la forêt est communale, elle peut être réglementée par arrêté municipal.  Enfin, si la forêt est privée – il en de même s’il s’agit d’une haie bordant un champ, une prairie ou autre -, il est nécessaire d’obtenir l’accord de son propriétaire avant tout ramassage.

5 litres maximum par personne

Lorsque la cueillette s’effectue dans des espaces publics et sauf en cas d’arrêté municipal ou préfectoral, il est possible de ramasser jusqu’à 5 litres de petits fruits ou de baies par personne. Pour être durable et responsable, la cueillette doit se faire selon certaines bonnes pratiques, à commencer par un ramassage doux, c’est-à-dire sans arracher les plantes. « Une cueillette à la main n'abîme pas les pousses et préserve les cueillettes suivantes, contrairement à l'utilisation de râteaux ou de peignes », souligne l’ONF. Et de rappeler que des réglementations locales peuvent par ailleurs interdire ou limiter l’usage de ces derniers.

Cueillette sélective

Pour des raisons de santé, et éviter une mauvaise surprise digestive par exemple, il est recommandé de privilégier les lieux de récolte éloignés des bords de route. Une fois récoltés, les fruits doivent être correctement triés. Certaines baies peuvent en effet être toxiques. Enfin, toujours penser à laver les fruits et à les cuire, car il existe sur les fruits sauvages quelques maladies dangereuses pour l’homme, comme l'échinococcose alvéolaire portée notamment par le renard ; d’où une ultime recommandation qui consiste à ne cueillir que les fruits se trouvant à une hauteur supérieure à celle du genou.

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