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Dangreville : «participer au Sima est un choix stratégique»

L’entreprise de matériel agricole Dangreville, à Caulières (80), expose ses pépites depuis «presque toujours» au Sima. Le coût est important, mais le salon offre une belle vitrine à la société familiale.

Ce matin de février, c’est l’effervescence dans les ateliers Dangreville, à Caulières. On soude, on assemble, on peint… Tout doit être parfait. L’équipe de quarante personnes, spécialisée dans le matériel agricole, vit les derniers instants de préparation au Sima, auquel elle participe tous les deux ans, depuis le début des années 1980. Le matériel a sacrément évolué, et la foire est devenue un salon professionnel,  qui a quitté la porte de Versailles pour Villepinte, mais pour l’entreprise samarienne, vieille de cent-neuf ans, cela reste un rendez-vous à ne pas manquer.
«Le Sima est une opportunité pour l’image de marque. Cela représente un coût important mais indispensable pour l’avenir, précise Emmanuel Carpentier, co-dirigeant de Dangreville. C’est un choix stratégique. A l’époque, on parvenait à vendre sur place. Désormais, c’est surtout l’occasion de rencontrer les clients éloignés qu’on ne voit qu’à cet événement et c’est une opportunité de se développer à l’export en accueillant de nouveaux prospects étrangers.» La Russie, la Pologne, la Roumanie et ses pays limitrophes, mais surtout la Belgique, sont les pays susceptibles d’acheter du matériel estampillé Dangreville.
Une question d’image, surtout. Lors de la précédente édition, en 2017, Dangreville s’était d’ailleurs fait remarquer par le jury des Sima Innovation Awards grâce à l’épandeur intelligent, doté d’un réglage automatique de la pression des pneumatiques pour préserver les sols et les rendements agricoles, et ajustement automatique du volume de caisse en fonction de la densité du produit.

Une innovation en exclusivité
Cette année, les engins des deux autres sociétés du groupe (Danel à Beauval et Deguillaume à Eymoutiers (87)) seront exposés. Et cette fois encore, Dangreville compte bien se démarquer avec son innovation : un châssis de benne en composite. «Les agriculteurs veulent une benne la plus légère possible, mais à la fois très solide. Alors je me suis inspiré des avions et des bateaux de course.» Le modèle exposé est un prototype, qui devrait être mis en action après le Sima.
L’épandeur SVL 16, «notre produit phare» sera également présenté. «Le premier épandeur à vis verticales remonte à 1994 et était déjà reconnu pour sa solidité, assure Emmanuel Carpentier. Nous avons toujours pris en compte les observations des clients pour y apporter des améliorations.» Ce modèle, équipé des dernières technologies, est par exemple conçu avec des angles à 45° pour faciliter son entretien, et les formes des dents et des rotors sont étudiées pour une qualité d’épandage optimale.
A ses côtés, les clients potentiels pourront aussi découvrir Terra One, l’épandeur spécial épandage bas volume, avec marche en crabe, «pour respecter au maximum le tassement du sol, qui permet un travail à haute vitesse et de précision» ; une table d’épandage ; une benne tridem dotée d’un PTAC de 32 t, le plus gros autorisé sur route ; un plateau semi-porté de 12 m, lui aussi d’un PTAC de 32 t ; et une tonne à lisier, qui vient élargir la gamme.

«Notre moisson à nous»
Une fois sur place, il ne sera pas question de relâcher les efforts. «C’est notre moisson à nous», s’amuse Emmanuel Carpentier. L’équipe a l’habitude de mobiliser autant d’énergie, puisqu’elle participe à d’autres salons internationaux, comme l’Agritecnica en Allemagne, Agribex en Belgique et des salons nationaux (Space, Sommet de l’élevage, foire de Châlons, de Poussay…). «C’est comme en polyculture, il faut semer pour récolter.»

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