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Des masques et du gel hydroalcoolique pour les agriculteurs

Ce mercredi, la FDSEA de la Somme a livré 25 000 masques et 2 000 litres de solution aux adhérents qui avaient passé commande. Ambiance à Abbeville.

La FDSEA a remis 25 000 masques et 2 000 litres de solution, dans trois points de la Somme : à Abbeville, à Amiens et à Belloy-en-Santerre.
La FDSEA a remis 25 000 masques et 2 000 litres de solution, dans trois points de la Somme : à Abbeville, à Amiens et à Belloy-en-Santerre.
© A. P.

Ce mercredi matin, au Gaec des trois D, à Abbeville, les conducteurs masqués défilent. Rendez-vous était donné à 10 h, mais dès 9h30, plusieurs impatients étaient venus chercher les masques et le gel hydroalcoolique qu’ils ont commandé auprès de la FDSEA de la Somme. «En tout, nous livrons 25 000 masques et 2 000 litres de solution, dans trois points de la Somme : ici, à Amiens et à Belloy-en-Santerre», explique Elisabeth Louchet, salariée de la FDSEA. L’organisation est bien rodée : pas besoin de descendre de la voiture. Le matériel est passé par le carreau, par une personne dotée de masques et de gants.

Christian Delavalle, exploitant à Ponthoile, a besoin de masques «pour le travail : dans l’exploitation lorsqu’on reçoit du monde, ou pour aller en coopérative, par exemple. J’en ai aussi besoin pour ma mère qui est âgé, et pour mon entourage qui a du mal à s’en procurer». Sa commune lui a fournit quelques masques «mais on est limité en nombres. Alors cette commande à la FDSEA était la bienvenue».

Pour la sécurité des employés agricoles

Un autre agriculteur du secteur avait commandé masques et gel pour la sécurité de ses deux employés. «Depuis deux mois, la situation est très angoissante. Je préfère mettre tout le matériel à disposition pour mes salariés plutôt que d’avoir un mort sur les bras !» David Mourglia, habitant de Domléger-Longvillers, se servira de ces masques «pour tous les déplacements dans les lieux publics».

«La FDSEA de la Somme joue son rôle d’appui auprès de son réseau dans ce contexte si particulier», explique son président, Denis Bully. L’enjeu : «permettre à nos adhérents de travailler, de produire et de nourrir la population en toute sécurité». D’autres commandes pourront être passées en fonction des arrivages.

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