Aller au contenu principal

Des moutons boulonnais samariens au SIA

Éleveur à Boismont, Ludovic Dupays présentera deux béliers au concours de la race boulonnaise qui aura lieu le mardi 1er mars à 14h sur le ring ovins du Salon international de l’agriculture.

À quelques jours de livrer ses béliers pour une nouvelle participation au concours de la race boulonnaise au SIA, Ludovic Dupays continue de prendre soin de ses protégés.
© V. F.

L’édition des retrouvailles du Salon international de l’agriculture sera-t-elle celle d’un nouveau succès pour les béliers de Ludovic Dupays ?
L’éleveur installé à Boismont, à quelques kilomètres de Saint-Valéry-sur-Somme, est pressé d’y être et croit en ses chances. En mars 2020, pour sa première participation, M. Dupays avait remporté la première place dans la catégorie «béliers de moins de dix-huit moins». En 2022, il présentera deux animaux : un bélier «adulte» né le 30 janvier 2019 et un bélier en catégorie «jeune» né le 17 janvier 2021. L’éleveur au profil atypique s’attend toutefois à une concurrence rude : 7 animaux adultes ont été sélectionnés pour 6 places ouvertes lors du concours «ovins» en race boulonnais, et 4 animaux jeunes ont été sélectionnés pour 3 places ouvertes dans cette catégorie.

il faut être né dedans ou être passionné


Installé en plein cœur de la zone qui a fait la réputation du mouton des prés salés avec d’autres races, Ludovic Dupays reste fidèle à la race boulonnaise, et admet avoir de bonnes relations avec les éleveurs de l’association de défense de l’appellation Agneau des Prés salés de la baie de Somme : «On n’élève pas les mêmes animaux, mais le métier reste le même et il faut être né dedans ou être passionné…»

Sélection de reproducteurs
L’éleveur de Boismont a l’élevage ovin dans les gènes, hérité d’une famille d’éleveurs. Après avoir été agriculteur puis salarié d’une exploitation agricole et avoir connu des déboires, c’est l’élevage de moutons boulonnais qui lui a permis de se relancer. «Quitte à faire du mouton, j’ai choisi une race menacée et régionale, indique-t-il. J’ai eu la chance de pouvoir acheter quelques brebis à un autre passionné avant de me lancer».
À la tête aujourd’hui d’une troupe d’une cinquantaine d’animaux, il a choisi d’orienter son élevage vers la sélection. Chaque année, Ludovic Dupays commercialise un peu moins d’une vingtaine de mâles reproducteurs à d’autres éleveurs professionnels ou amateurs. Quant aux agnelles, il les conserve pour agrandir petit à petit son cheptel. La seule difficulté qu’il rencontre est l’accès au pâturage : «Ce n’est pas évident de trouver des surfaces en herbe, constate-t-il. Même pour de l’écopâturage. C’est quelque chose dont on parle beaucoup, mais il y a des contraintes… et de la concurrence». Comme lors des concours de race auxquels M. Dupays garde plaisir à participer pour la renommée de son élevage et la promotion de la race boulonnaise.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

dossier PAC dépôt dossier aides PAC
La date limite de dépôt des demandes d’aides de la PAC repoussée

Les demandes d’aides de la PAC liées à la surface au titre de la campagne 2024 pourront être déposées jusqu’au vendredi 24 mai…

RN 25 Beauval
RN 25 : un accord unanime présenté à Beauval

Les exploitants et propriétaires concernés par les expropriations du chantier de rénovation de la RN25 étaient conviés à une…

Élaboré et servi par Martin Ebersbach, le vin de la Ferme des Vœux est blanc (rosé) pétillant, élaboré selon une méthode champenoise.
Au Vignoble des Vœux, une longue attente bientôt récompensée

La diversification vers la viticulture engagée par Martin Ebersbach à la Ferme des Vœux enthousiasme le Conseil départemental…

En visite à l’EARL des enclos, la ministre Pannier-Runacher a assuré que «quand on met en place des réglementations,  ce n’est pas pour le plaisir mais parce qu’il y a urgence à répondre au dérèglement climatique».
Dans la Somme, Agnès Pannier-Runacher prend la défense d’Egalim

La ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s’est rendue le 17 avril au Crotoy…

Une rencontre entre le directeur de l’ASP et les agriculteurs a été organisée devant le siège de l’administration à Amiens.
L’ASP pointée du doigt pour le non-paiement des Maec et CAB

Mardi 14 mai, des agriculteurs bio et leurs représentants de plusieurs départements des Hauts-de-France ont manifesté devant…

La construction de l’usine de fabrication d’engrais à Languevoisin devrait débuter en 2027. Une fois achevée en 2030,  elle permettra la création de 250 emplois directs dans la région et fournira chaque année 500 000 tonnes d'engrais bas carbone.
Un projet d’1,3 milliard dans la Somme pour des engrais bas carbone

En marge du Sommet Choose France organisé le 13 mai à Versailles, un groupe d'industriels européens a annoncé vouloir…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde