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Des programmes de maintien de l’élevage en ZH renouvelés

Les deux territoires dits de zones humides de la Somme bénéficient chacun d’un plan d’action, que pilote l’Agence de l’eau Artois Picardie.

© D. R.

Un tiers des zones à dominante humide du bassin Artois-Picardie est occupé par les agriculteurs. C’est le constat qu’a fait l’Agence de l’eau Artois Picardie.
Et c’est la raison pour laquelle elle a mis en place, depuis 2013, en collaboration avec les acteurs clés dans ce domaine, un programme d’action de maintien de l’élevage. Ce programme s’inscrit dans le cadre du troisième Plan national d’action en faveur des milieux humides lancé par le ministère de l’Ecologie en 2014.
Cinq axes de travail ont été définis : améliorer l’action publique pour favoriser le maintien de l’activité agricole dans les zones humides, maîtriser le foncier, accompagner techniquement les agriculteurs, valoriser les productions agricoles produites de façon durable dans les zones humides, et évaluer et préparer l’avenir.

En moyenne vallée...
Deux plans existent dans notre territoire : le programme de maintien de l’élevage en zones humides de la moyenne vallée de la Somme, fixé de 2015 à 2018 et renouvelé dès 2019, et le programme de maintien de l’élevage et valorisation des prairies de la plaine maritime, qui s’étale de 2018 à 2020.
Pour le premier, 545 555 € environ sont débloqués (financé à 70 % par l’Agence de l’eau Artois Picardie), et des moyens humains sont déployés par le Conseil départemental, la chambre d’agriculture et le Conservatoire d’espaces naturels. «Le premier plan nous a permis de réaliser des actions telles que l’accompagnement individuel de vingt-quatre éleveur engagés dans le programme, la mesure de productivité de prairies de huit exploitations, ou encore l’animation des MAE. Avec la reconduction de ce programme, nous souhaitons poursuivre dans cette voie», expliquent les techniciens de l’agence de l’eau.

... et en plaine maritime
En plaine maritime, le budget pour 2018-2020 s’élève à 600 000 € environ (aussi financé à 70 % par l’Agence de l’eau Artois Picardie), et 3,5 équivalents temps plein mobilisés par le SMBS-GLP et la chambre d’agriculture.
Cette zone bénéficie en fait d’un programme d’action depuis 2012 et un large travail y a été effectué : étude de l’évolution de l’agriculture sur vingt ans, acquisition  de références technico-économiques dans cinquante exploitations d’élevage, animation des MAE, accompagnement individuel des éleveurs, mise en place d’un observatoire agro-écologique des prairies du territoire (cf. infographie).

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