EGA : débats animés autour des repas végétariens en restauration collective
Rejeté par les députés, les amendements visant à introduire une part de menus végétariens dans les cantines, portés par des LREM, MoDem, LFI ou UAI, ont alimenté des échanges passionnés le 26 mai, ses partisans invoquant un «mouvement de société très fort». Mais le rapporteur a jugé cette contrainte «pas opportune», soulignant que le texte prévoit un plan de diversification de protéines incluant des alternatives à base de protéines végétales, arguant aussi que la consommation de viande était «une nécessité pour la croissance». Le ministre, qui a aussi mis en avant une alimentation «diversifiée», a notamment jugé que cela ne relevait pas de la loi. «Je ne comprends pas qu'on cherche à imposer un style de vie à l'ensemble de nos concitoyens !», a lancé Grégory Besson-Moreau (LREM). «Ce que j'entends sur ces bancs me révolte», a rétorqué Barbara Pompili (LREM), qui a jugé «honteux» de dire qu'il faut de la viande pour manger équilibré, qu'«on doit pouvoir avoir le choix» et regretté que beaucoup pensent encore qu'un menu végétarien est «un menu où on mange de l'herbe». Rapporteur et ministre ont assuré «respecter totalement les végétariens», réfutant avoir dit qu'un repas végétarien n'était pas équilibré. Après le rejet des amendements, Greenpeace a dénoncé par communiqué un «blocage (...) totalement archaïque».