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Fertilisation colza : ajuster l’azote au potentiel de rendement

C’est le moment de calculer la fertilisation azotée du colza.

© AAP

la biomasse en sortie d’hiver pour pouvoir calculer la dose d’azote totale à apporter sur la parcelle (pesées, Farmstar…). Ces biomasses étant faibles cette année, les doses prévisionnelles sont attendues élevées.
Toutefois, il faut modérer l’apport d’azote en fonction de son contexte parcellaire. L’objectif de rendement utilisé dans le calcul doit être adapté à la situation de la parcelle. Ainsi pour les peuplements très faibles et irréguliers, avec des facteurs aggravants comme un salissement important ou un excès d'eau, il convient de revoir son objectif de rendement à la baisse dans le calcul de la dose.

Fractionner la dose totale en trois apports
Une très grande majorité de colzas ont une biomasse au moins inférieure à 800g/m² (plus de 90% des colzas dans certains secteurs). Dans ces parcelles, il est préférable de fractionner la dose totale en trois. Ainsi, un premier apport précoce doit être effectué dès la reprise de végétation du colza (stade C1). Il ne doit pas dépasser 50 unités d’azote car le colza ne peut absorber plus au démarrage étant donné la faible biomasse racinaire actuelle. Sous l'effet du gel, les sols deviennent portants, ce qui peut inciter à réaliser un premier apport d'azote lorsque la directive nitrates l’autorise. Attention à ne pas trop se précipiter afin de limiter tout risque de pertes si les colzas ne sont pas encore aptes à absorber l’azote. Pour une plus grande efficacité, les apports suivant ne devront pas dépasser 100 unités par apport.

Le soufre encore plus important cette année
Avec les pluies abondantes hivernales par endroit, le risque de carences en soufre sur le colza est plus important cette année, ces carences pouvant faire perdre plusieurs quintaux avec parfois aucun symptôme extérieur visible. Un apport de 75 unités est donc conseillé au début de la montaison (lors du 2ème apport d’azote si stratégie en 3 apports), qui est la période où les besoins en soufre de la plante sont les plus importants.
Les formes sulfates SO3 (solution azotée soufrée, ammonitrate soufré, sulfate de magnésie, sulfate d’ammoniaque …) sont les seules formes assimilables directement par la plante. Eviter la forme minérale S qui exige des processus de minéralisation pas toujours actifs et rapides durant la période d’apport et qui présente donc un risque important de non assimilation.

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