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La Prospérité fermière étend sa collecte de colostrum

Après l'organisation de la collecte du colostrum dans les régions Hauts-de-France et Normandie, la coopérative d'éleveurs laitiers élargit sa zone d'approvisionnement à trois départements de l'est de la France.

Le colostrum est le premier lait des vaches après la mise-bas.
Le colostrum est le premier lait des vaches après la mise-bas.
© Pixabay

Unique groupe laitier à transformer le colostrum en France – elle opère déjà dans les départements des Hauts-de-France et de Normandie, la coopérative Prospérité Fermière l'élargit désormais à l'est de la France, a annoncé l'entreprise le 22 octobre. « Après la Normandie, nous inaugurons un nouveau périmètre de collecte de colostrum à tous les élevages de bovins laitiers des Vosges, Meuse et Meurthe et Moselle afin de couvrir notre zone de collecte de l’Atlantique à l’Est de la France », a annoncé Serge Capron, président de la coopérative laitière Prospérité Fermière.

Cette dernière collecte depuis plus de 15 ans l’excédent de colostrum de ses adhérents dans les Hauts-de-France puis en Normandie depuis 2019. 300 000 litres ont ainsi été collectés en 2020 chez plus de 1300 éleveurs-producteurs de colostrum. Prospérité Fermière vise une collecte de 400 000 litres environ à fin 2021 grâce à ce nouveau territoire élargi, toutes filières confondues (conventionnel, AB, ...).

Un complément de revenu pour les éleveurs

Pour les éleveurs, « c’est un complément de revenu non négligeable », assure l'entreprise, avant d'en donner les détails : « Selon la qualité du colostrum, de 0,8 €/L, il passe à 4 €/L maximum. Le meilleur colostrum récolté rapporte entre 15 à 19 € complémentaire par vache et par an sachant qu’une vache produit 7,5 litres de colostrum par vêlage en moyenne sur les 2 premières traites ».

Dans les départements des Vosges, de Meurthe-et-Moselle et de la Meuse, la collecte s'effectue en partenariat avec Union Laitière de la Meuse et la coopérative Seenorest Optival, pour l’organisation logistique. Elle devrait débuter le 15 novembre, via un protocole qui en garantit la traçabilité.

Le colostrum est transformé dans l’usine d’Ingredia de Saint-Pol-sur-Ternoise (62) pour être incorporé dans des compléments alimentaires comme les laits infantiles, des aliments fonctionnels comme compléments sportifs, des cosmétiques et en alimentation animale pour les animaux de compagnie comme d’élevage. Ils sont ensuite commercialisés dans le monde entier.

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