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L’agriculture moderne est facteur de biodiversité, estime la Fnsea

Lors d’une conférence le 17 avril, la Fnsea a voulu démontrer que l'agriculture ne détruit pas la biodiversité, au contraire.

"Il faut valoriser davantage ce qui est fait", affirme Christiane Lambert, vice-présidente de la Fnsea.
"Il faut valoriser davantage ce qui est fait", affirme Christiane Lambert, vice-présidente de la Fnsea.
© C. Gloria


La Fnsea a voulu tordre le cou à une idée reçue : que l’agriculture moderne conduit à une réduction de la biodiversité. Pour preuve, la diversité des territoires, le nombre de races exploitées en animaux d’élevage (douze races porcines, 57 races ovines, 46 races bovines, 420 variétés de pommes de terre, etc.). À cela, surtout s’ajoute l’engagement d’agriculteurs sur des objectifs favorables à cette biodiversité. 400 agriculteurs sont impliqués dans un observatoire agricole de biodiversité, 300 concourent pour les prairies fleuries ou 300 gèrent des fermes agrifaunes.

Recensement
C’est à un véritable recensement auquel s’est livré la Fnsea sur les actions menées par l’ensemble de ses partenaires, depuis les chambres d’agriculture jusqu’à la fédération des chasseurs en passant par Farre et Coop de France. L’ensemble de ces organisations ont répondu à un question en décrivant les actions menées. exemples : la Fédération nationale des producteurs de lait et l’interprofession laitière ont mené un programme de recherche à base d’inventaires faunistiques et floristiques liés aux pratiques d’élevage. Les éleveurs de bovins, via notamment les coopératives d’insémination et l’institut de l’élevage ont réalisé un programme de conservation des races à faible effectif, etc. Petites ou grandes initiatives, ces actions nourrissent un volume épais de 140 pages touchant tous les aspects de l’agriculture.

Lutte intégrée
Le plus parlant : la lutte intégrée utilisée en arboriculture, souvent rendue indispensable par l’inefficience des procédés de lutte chimique. Mais attention, faisait remarquer un professionnel : ces luttes intégrées, à partir d’insectes auxiliaires des cultures, peuvent perdre de leur efficacité au bout de quelques années. L’art de la lutte biologique est complexe. Les chambres d’agriculture mènent des travaux spécifiques sur l’utilisation des auxiliaires, par exemple dans le projet «Auximore» en Picardie et Poitou Charentes.
Autre analyse «systémique» de la part des chambres d’agriculture, le suivi des effets non intentionnels des produits phytosanitaires en Bourgogne. Autant d’actions qui nécessitent souvent la collaboration d’instituts techniques et de recherche.
Enfin, à l’attention des exploitants eux-mêmes, la Fnsea a conçu un «auto-diagnostic» sous forme de questionnaire. Il permet de savoir la nature et l’ampleur des efforts menés par l’exploitant en matière de biodiversité. Avec, au passage, un questionnaire sur les surfaces équivalentes topographique. Pour ne pas perdre le fil avec la Pac.

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