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Les agriculteurs d'Abbeville enfin concertés sur les voiries

Suite à la rencontre avec les services techniques de la Ville, les agriculteurs d’Abbeville-Moyenneville-Gamaches entrent dans la danse.

Vincent Delaporte (Calira), François Damoneville (agriculteur), Antoine Berthe (FDSEA), Vincent Boche (Calira et FDSEA), Carole Boudailler (FDSEA), Olivier Bouvet (FDSEA), Gilbert Duchemin (FDSEA), Caroline Prévost (juriste aménagement du territoire de la FDSEA) et Valentin Crimet (UPLP) aux côtés de la police municipale et des services techniques. 
Vincent Delaporte (Calira), François Damoneville (agriculteur), Antoine Berthe (FDSEA), Vincent Boche (Calira et FDSEA), Carole Boudailler (FDSEA), Olivier Bouvet (FDSEA), Gilbert Duchemin (FDSEA), Caroline Prévost (juriste aménagement du territoire de la FDSEA) et Valentin Crimet (UPLP) aux côtés de la police municipale et des services techniques. 
© A. M.



Routes rétrécies, mise en place de chicanes, panneaux de signalisation au bord du trottoir, bordure de route relevée à l’extrême : voici le quotidien de nombreux agriculteurs et entrepreneurs du monde agricole sur les routes d’Abbeville. Avec, d’un côté, des mesures «de ralentissement pour la sécurité des usagers» pour la directrice des services techniques de la Ville et, de l’autre, «une obligation de traverser la ville, car Abbeville est encaissée dans une vallée, et contourner veut dire des détours impressionnants» pour Antoine Berthe, agriculteur et délégué Aménagement du territoire de l’AMG.
Car, ce ne sont pas seulement des agriculteurs, mais aussi des entreprises agricoles qui sont concernées par cette traversée compliquée : Lact’Union (coopérative laitière), La Calira (coopérative linière).
Cette rencontre fait écho à l’assemblée générale du territoire Abbeville-Moyenneville-Gamache, à laquelle Nicolas Dumont, président de la Communauté d’agglomération d’Abbeville, avait participé en janvier dernier. Il avait alors proposé un échange entre la Ville et les agriculteurs. C’est chose faite !
La directrice des services techniques a été étonnée d’entendre que beaucoup de rues posaient problème pour les engins agricoles. Cela résulte, en fait, d’une absence de concertation avec la profession agricole lors des réunions techniques sur la mise en place des projets de voiries. Pour y remédier, elle invite plusieurs responsables à faire un «tour de ville» dans les semaines à venir, afin de relever ensemble tous les endroits problématiques et d’étudier des solutions adaptées (décalage de la signalisation, mise en place d’un ralentisseur plutôt que d’une chicane, abaissement des trottoirs, etc.).

Futurs projets
Le prochain projet concerne la route de Doullens, axe principal très emprunté par les remorques plateaux de La Calira (approvisionnement de 200 tonnes par jour). Soulagement pour la profession, les discussions sont encore possibles. Sujet sur lequel les responsables de l’AMG portent une attention particulière. Cette réunion est également une ouverture pour les prochains travaux de voirie à venir, qui permettront «à nos entreprises de fonctionner sans cadre horaires de travail, ni limite de poids», souligne Antoine Berthe.
Un plan de circulation des voies empruntées par les professionnels agricoles a été remis aux services techniques de la Ville. Cette rencontre se finit donc sur une note positive. Il en ressort qu’une charte de circulation des engins agricoles pourrait être adoptée au niveau local. Et, pourquoi pas, au niveau départemental, comme c’est le cas dans d’autres départements ? Tel est l’objectif de la FDSEA de la Somme.

Trois points noirs de circulation à Abbeville

- La côte de la justice : il s’agit de travaux récents, qui comportent des bordures très hautes, compliquant sérieusement le croisement des engins agricoles avec les autres usagers de la route.

- Pharmacie Rouvroye : la chaussée a été rétrécie pour la mise en place d’un parking. Le constat des professionnels est le suivant : même le croisement de deux voitures est difficile, et cela se répercute aussi sur les services médicaux d’urgence qui empruntent très souvent cette voie.
- Route de Doullens : la mise en place de l’îlot au milieu de la chaussée avec une barrière proche de la voie empêche une circulation aisée des engins agricoles.

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