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Les effectifs de bovins sont restés stables dans la Somme depuis 2005

Chaque année, la chambre d’agriculture examine l’évolution de l’élevage bovin départemental, seul moyen objectif de cerner la réalité du terrain.

© AAP


L’élevage départemental est en restructuration régulière et permanente, et les tendances sont les mêmes sur les départements voisins. La présence de l’élevage est un moteur important et contribue à la valeur ajoutée du département. Contre tout préjugé, entre 2005 et 2013 le nombre de bovins est resté le même.

La production laitière
En moyenne depuis 2005, la baisse des effectifs de vaches laitières n’est que de 0,66% par an. Mais cette année contrairement aux impressions, il existe un petit sursaut de + 0,8%. Pourtant, les cessations de production laitière existent bien avec 49 ACAL (aide à la cessation de l’activité laitière) en 2012 et 51 en 2013. Ce qui fait beaucoup parler et crée un climat contre-productif. De plus, le progrès génétique continue à booster la productivité des vaches. Le quota laitier par élevage augmente rapidement pour se situer autour de 400 000 litres de lait par élevage.
On a une tendance naturelle à voir le pire, mais il faut noter qu’un tiers des producteurs laitiers désirent se développer. Une enquête réalisée par la chambre d’agriculture sur la vallée de l’Authie dans le cadre du classement en zone vulnérable va bien dans ce sens puisque 40% d’éleveurs laitiers rencontrés envisagent de se développer.

De plus en plus de vaches allaitantes
La production de viande est relativement récente dans le département. Elle a commencé dans les années 70 avec les premiers plans de reconversion lait-viande. La production s’est toujours développée au rythme des abandons de production laitière. Fortement attachée aux surfaces en herbe, la production de viande serait plus importante si des mesures avaient été prises pour empêcher le retournement des prairies. Néanmoins, depuis 2005 avec des hauts et des bas, le nombre de vaches allaitantes a progressé de 10% dont + 2,2% en 2013.
Le nombre de vaches allaitantes par élevage de plus de 5 vaches allaitantes est aujourd’hui de 30 vaches. La particularité de la Somme par rapport aux départements voisins réside dans la répartition identique entre la race blonde d’Aquitaine et la race charolaise qui totalisent 80% des effectifs. Actuellement, 75% des vaches allaitantes du département sont primées. Avec la nouvelle PAC comment évolueront les effectifs ? A ce jour sans la connaissance exacte des nouvelles règles, il est hasardeux de faire des suppositions.

La production de taurillons
La production de taurillons est très fluctuante comme le montre le graphique N°4 mais connaît un doublement depuis 2005. Cette fluctuation est en partie liée au taux de conservation ou de non conservation de jeunes bovins holstein.
Les ateliers de production laitière grossissent ou disparaissent et la place occupée par quelques jeunes bovins est récupérée par les vaches ou les génisses holstein.
En contrepartie la production de taurillons de type viande se développe significativement depuis 2010, récompensant les efforts de développement des organisations de producteurs. Là aussi, on constate une professionnalisation de la production avec des ateliers de plus en plus gros et quelques nouvelles créations en 2013. En ce début d’année de nouveaux projets sont à l’étude.
En ce qui concerne la production de bœufs, elle diminuerait de 40% en lien avec le manque de rentabilité et la nécessité de surfaces importantes en herbe.
A noter que le nombre d’éleveurs a diminué de 25%, passant de 2665 en 2005 à 2008 en 2013.

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