Aller au contenu principal

Les signaux sont au vert en production ovine

Les adhérents de la coopérative ovine des Bergers du Nord Est (BNE) se sont réunis en assemblée générale le 17 septembre
à La Vallée au Blé. L’occasion de faire le point sur l’activité 2020 et de confirmer l’intérêt croissant pour la production ovine.

Le nombre d’agneaux commercialisés par les Bergers du Nord Est atteint au total 66 910, soit une hausse de 7 527 animaux par rapport à 2019.
Le nombre d’agneaux commercialisés par les Bergers du Nord Est atteint au total 66 910, soit une hausse de 7 527 animaux par rapport à 2019.
© Pixabay

Enfin une assemblée générale en salle, avec du public, même restreint. La dernière remonte à 2019, covid oblige. Et ce n’était pas la seule bonne nouvelle, ce 17 septembre. En effet, Jean-François Potel, président des Bergers du Nord-Est et Thierry Vroman, directeur, se sont félicités de l’arrivée de 28 nouveaux adhérents essentiellement du Grand-Est, soit un total pour 2020 de 567 adhérents, d’un nombre de brebis augmentant en 2020 de 503 pour arriver à 74 498. Sans oublier, une plus grande vente d’animaux à des prix en progression.

Les élevages adhérents produisent en majorité des agneaux de type bergerie. Ce type de production représente plus de 50 % des élevages et presque 60 % des effectifs de brebis. Côté activité boucherie pour 2020, là aussi, les chiffres sont positifs. Le nombre d’agneaux commercialisés par les Bergers du Nord Est atteint au total 66 910, soit une hausse de 7 527 animaux par rapport à 2019. «Nous avons vendus 3 962 agneaux en plus en boucherie, soit un total de 56 622, et 3 565 en plus en agneaux de réforme, soit un total de 10 288», a détaillé Thierry Vroman avant de revenir sur la répartition régionale des animaux commercialisés. En Hauts-de-France, 29 322 agneaux sont commercialisés avec une majorité élevés en Picardie, et 26 411 proviennent du Grand Est, dont 13 950 de La Lorraine, le reste de la commercialisation se faisant avec des agneaux d’autres régions, «notamment, lorsqu’il nous manque des animaux. Le nombre moyen d’agneaux ramassés par élevage est de 177 agneaux en 2020, chiffre identique à l’année précédente. 49 % du volume total d’agneaux commercialisés est produit dans 16 % des élevages ayant une production de plus de 300 agneaux par an».

 

Évolution des abattages… et des abattoirs

«Le pourcentage des ventes carcasses commercialisées par les Bergers du Nord Est reste toujours important. Il représente 60 % des agneaux», a poursuivi Thierry Vroman. Avec 33 514 agneaux abattus par les Bergers du Nord Est et 22 155 agneaux vendus en vif à d’autres abattoirs, les chiffres sont bons. Mais le président et le directeur ont insisté sur la désaisonnalité pour pouvoir fournir toute l’année. «Un complément de prix est toujours apporté aux agneaux certifiables lors des périodes charnières entre les productions d’herbe et de bergerie. L’objectif est, d’une part, d’assurer la commercialisation d’agneaux jeunes répondant aux critères des cahiers des charges et à la demande de nos débouchés et, d’autre part, de lisser les sorties importantes du début d’année.»

En 2020, les BNE ont décidé de transférer l’abattage de leurs agneaux sur Rethel, créant ainsi une nouvelle dynamique pour la coopérative et ses adhérents, notamment ceux du Grand-Est. Aujourd’hui, les dirigeants ont signé un contrat début 2021, avec la société Macquet, l’un des principaux acteurs français de la découpe et du conditionnement de viande d’agneaux situé à Fruges dans le Pas-de-Calais. Une aubaine pour les responsables des BNE qui voient, avec ce nouveau partenariat, l’occasion d’un développement en particulier des agneaux certifiés (Saveurs en Or, Agneau d’Or…). «Nous travaillons actuellement sur le dossier label rouge Tendres Agneaux. Nous espérons lancer une dynamique régionale haut de gamme génératrice de plus-values», ont expliqué le président et le directeur, rappelant que la coopérative pouvait valoriser plus de carcasses… Autrement dit, il reste de la place pour les personnes intéressées par la production ovine qui reste déficitaire par rapport à la demande. «Il faut continuer à développer la production ovine et motiver des jeunes et des moins jeunes dans cette filière. Même s’il y a parfois des passages compliqués, aujourd’hui les signaux sont au vert», a conclu Jean-François Potel.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

dossier PAC dépôt dossier aides PAC
La date limite de dépôt des demandes d’aides de la PAC repoussée

Les demandes d’aides de la PAC liées à la surface au titre de la campagne 2024 pourront être déposées jusqu’au vendredi 24 mai…

RN 25 Beauval
RN 25 : un accord unanime présenté à Beauval

Les exploitants et propriétaires concernés par les expropriations du chantier de rénovation de la RN25 étaient conviés à une…

Élaboré et servi par Martin Ebersbach, le vin de la Ferme des Vœux est blanc (rosé) pétillant, élaboré selon une méthode champenoise.
Au Vignoble des Vœux, une longue attente bientôt récompensée

La diversification vers la viticulture engagée par Martin Ebersbach à la Ferme des Vœux enthousiasme le Conseil départemental…

Peu d’évolution mais des dérogations accordées pour 2024

Peu d’évolution pour la déclaration des surfaces Pac 2024, mais quelques dérogations sur certaines règles ont été actées suite…

En visite à l’EARL des enclos, la ministre Pannier-Runacher a assuré que «quand on met en place des réglementations,  ce n’est pas pour le plaisir mais parce qu’il y a urgence à répondre au dérèglement climatique».
Dans la Somme, Agnès Pannier-Runacher prend la défense d’Egalim

La ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s’est rendue le 17 avril au Crotoy…

La Poste prend clairement position en faveur du renard, soulignant  que «longtemps considéré comme un animal nuisible, le renard paie très cher  une réputation injustifiée».
Même sur un timbre, le renard divise

Pas encore en vente et déjà l’objet d’une polémique. Alors que La Poste doit mettre en vente une série «collector» de timbres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde