Aller au contenu principal

Près de trois cents jeunes réunis

Le 16 mars dernier, tous les participants du challenge «Graine d’éleveur» étaient réunis sur le site de l’hippodrome de La Capelle.

Près de trois cents jeunes ont participé au challenge.
Près de trois cents jeunes ont participé au challenge.
© AAP


A l’heure de la remise des résultats, Régis Tricoteaux, éleveur engagé dans la formation des jeunes et membre du comité d’organisation de «Graine d’éleveur», souligne le défi que représente l’organisation d’une telle opération. «Depuis la création de «Graine d’éleveur», quel chemin parcouru ! Organisée d’abord sur le département de la Somme uniquement, l’Oise a rejoint l’action, puis l’Aisne, le Nord et, désormais, avec le Pas-de-Calais, ce sont tous les Hauts-de-France qui sont réunis. C’était un pari audacieux. «Graine d’Eleveur» mé­rite cette stature. En vous voyant tous réunis aujourd’hui, je crois que nous pouvons dire que le pari est gagné !»
Le principe du challenge est toujours le même : les élèves des classes engagées ont visité un élevage à proximité de leur établissement pour ensuite travailler en classe à la réalisation d’un exposé. Le 16 mars, les meilleurs groupes ont présenté leur travail à des jurys composés d’éleveurs, de techniciens et de professeurs. Pour la plupart d’entre eux, c’est la première fois qu’ils défendent leur travail devant un jury. C’est forcément formateur, et cela ne s’oublie pas !
En parallèle, les jeunes ont visité le Gaec Vallier, à Englancourt, où ils ont également pu découvrir un panel des métiers s’offrant à eux. Des professionnels de Gènes Diffusion, de CerFrance, de la laiterie Laitnaa, du Service de remplacement, de Néolait et d’Avenir conseil élevage ont expliqué concrètement en quoi consiste leur métier. Finalement, un mot résume assez bien l’ensemble des messages transmis : «envie». En effet, chacun des professionnels présents a insisté sur l’importance d’être passionné par son métier et d’avoir la volonté d’accompagner les éleveurs.


Les résultats

Section Seconde et Capa : MFR de Samer (1er), Institut de Bapaume (2e), Legta Vervins
Section Bac Pro : MFR Campagne-les-Boulonnais (1er), MFR Le Cateau (2e), Institut de Genech (3e)
Section BTS : MFR de Flixecourt (1er), Lycée de Chauny 1 (2e), Lycée de Chauny 2 (3e)

Le Gaec de Céline et Ludovic Vallier

«Je ne suis pas issu du monde agricole. Je me suis donc installé «hors cadre familial» en 1994, en Gaec, avec Benoît, sur 80 ha, et avec 500 000 litres de lait. En 2002, Céline rejoint le Gaec avec la reprise d’une exploitation. Un an avant, il y avait eu la mise aux normes avec la construction d’un bâtiment sur un nouveau site. Nous avions donc des bâtiments vides. Tout de suite, nous nous sommes demandé ce que nous allions en faire. Quatre-vingt brebis sont arrivées. L’objectif a vite été d’augmenter le cheptel», raconte Ludovic Vallier, éleveur à Eglancourt.
Mais, en 2008, le décès de l’associé chamboule les éleveurs et remet en cause leurs activités. «Nous avons décidé d’arrêter les moutons, et nous avons embauché un salarié. A partir de ce moment-là, nous nous sommes centrés sur la production laitière, notre vraie passion. En 2014, nous avons arrêté l’atelier taurillons pour laisser toute la place au lait», poursuit-il. La volonté d’entreprendre du couple est forte. Ce qui les anime ?
«Nous sommes éleveurs avant tout. Il n’est pas question d’arrêter de produire du lait. Mais ce que vous devrez faire, si vous voulez être éleveur, c’est faire attention à vous, en vous donnant plus de temps libre ou plus de temps de formation et, surtout, ne pas avoir d’½illères. Vous devrez également savoir vous entourer de partenaires qui vous aident vraiment. Ce sera peut-être parfois difficile, mais si vous êtes passionné et volontaire, vous arriverez à votre objectif.»

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

dossier PAC dépôt dossier aides PAC
La date limite de dépôt des demandes d’aides de la PAC repoussée

Les demandes d’aides de la PAC liées à la surface au titre de la campagne 2024 pourront être déposées jusqu’au vendredi 24 mai…

RN 25 Beauval
RN 25 : un accord unanime présenté à Beauval

Les exploitants et propriétaires concernés par les expropriations du chantier de rénovation de la RN25 étaient conviés à une…

Élaboré et servi par Martin Ebersbach, le vin de la Ferme des Vœux est blanc (rosé) pétillant, élaboré selon une méthode champenoise.
Au Vignoble des Vœux, une longue attente bientôt récompensée

La diversification vers la viticulture engagée par Martin Ebersbach à la Ferme des Vœux enthousiasme le Conseil départemental…

Peu d’évolution mais des dérogations accordées pour 2024

Peu d’évolution pour la déclaration des surfaces Pac 2024, mais quelques dérogations sur certaines règles ont été actées suite…

En visite à l’EARL des enclos, la ministre Pannier-Runacher a assuré que «quand on met en place des réglementations,  ce n’est pas pour le plaisir mais parce qu’il y a urgence à répondre au dérèglement climatique».
Dans la Somme, Agnès Pannier-Runacher prend la défense d’Egalim

La ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s’est rendue le 17 avril au Crotoy…

La Poste prend clairement position en faveur du renard, soulignant  que «longtemps considéré comme un animal nuisible, le renard paie très cher  une réputation injustifiée».
Même sur un timbre, le renard divise

Pas encore en vente et déjà l’objet d’une polémique. Alors que La Poste doit mettre en vente une série «collector» de timbres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde