Aller au contenu principal

So.Bio s’étend dans l’Oise et vise la région

L’enseigne spécialisée bio créée en 2005 en Gironde a ouvert le 14 avril son 70e magasin à Compiègne Venette. So.bio développe ainsi sa présence dans la région avec l’ouverture de son second magasin dans l’Oise, le premier étant à Noyon. L’enseigne veut continuer à mailler le territoire afin de soutenir ses producteurs, mettre en valeur leurs produits et filières et favoriser l’économie locale.

Stéphane Crépin, directeur du magasin de Venette.
Stéphane Crépin, directeur du magasin de Venette.
© D. A.

So.bio est une enseigne de distribution spécialisée en bio depuis 2005. Son développement a connu une forte accélération depuis son ouverture à la franchise en 2020. L’enseigne entend se faire une place au niveau national, aux côtés des réseaux spécialistes leaders de la bio.

So.bio participe depuis sa création au développement d’une bio exigeante, transparente et juste. 

Les équipes So.bio travaillent au quotidien pour proposer à leurs clients un prix juste, des produits bio les mieux adaptés, de la pépite à prix abordable aux produits labellisés à la plus forte exigence de qualité. «Le principe de So.Bio est de pouvoir apporter aux consommateurs l’offre la plus large possible ainsi qu’une facilité à l’accessibilité au bio. Ce qui caractérise l’enseigne ? Son choix ! On a un peu plus de 9 000 références et 250 en vrac», explique Stéphane Crépin, directeur de So.Bio à Venette. Et dans ce magasin de Venette, on compte 121 références pour 17 producteurs locaux. Qui plus est, le magasin cultive le principe du zéro déchet. «On trouve très peu de produits emballés ou suremballés. Au sein du magasin, on a installé un rayon vrac très étendu. On peut moudre sur place son café, on peut confectionner sa propre pâte à tartiner. Les clients peuvent venir avec leurs récipients afin de se fournir en farine, sucre, céréale… mais aussi en savon, déodorant solide et en produits d’entretien.»

 

So.bio pour les agriculteurs

L’enseigne s’est engagée depuis plusieurs années aux côtés des agriculteurs et des producteurs locaux pour une bio locale, de qualité et évolutive, dont les principes reposent sur un acte fondateur : la rencontre des producteurs dans leurs territoires, leurs ateliers ou leurs fermes. «La démarche se veut exigeante, de proximité, et axée sur des partenariats de long  terme donnant aux locaux une visibilité sur leur activité en magasins, avec des engagements forts de la part de So.bio.» affirme-t-il. Même si l’enseignement ne propose pas tous les produits en bio (seulement 2 % avec le sel ou l’eau), So.bio sélectionne rigoureusement ses produits pour enrichir régulièrement son offre avec des produits de saison, produits exclusifs ou plus confidentiels, tels de vraies pépites dénichées pour proposer aux clients toujours plus de nouveautés.

Son nouveau magasin de Compiègne Venette propose ainsi des produits issus de partenariats avec des producteurs et productrices locaux et régionaux se situant à moins de 100 km, parmi lesquels on trouve des légumineuses bio récoltées par le producteur Graine de Gus, des pâtes à tartiner à base de féverole produites par Graine de choc, du miel artisanal bio issu des Rucers d’Adramboise, des bières bio du brasseur Ecol’ aux mousses, du pain bio issu de deux artisans boulangers locaux. 

«Par exemple, La Mie Julie et le Fournil des Bocages se fournissent en blé local et bio qu’ils transforment en pain avec une meule de pierre, du levain, en utilisant une énergie bois», détaille Stéphane Crépin. 

De plus, en naviguant entre les rayons, les clients peuvent apercevoir des affiches ainsi qu’une description des producteurs qui fournissent le magasin de Venette. Il s’agit d’«un petit coup de pouce et surtout une reconnaissance pour ces travailleurs», ajoute-t-il.

 

Un concept qui fait mouche

L’enseigne regroupe aujourd’hui soixante-dix magasins et participe depuis plus de quinze ans au développement de l’agriculture biologique en France. Les équipes de l’enseigne n’hésitent pas à soutenir de nouveaux projets agricoles ou agroalimentaires. 

Des futurs projets sont sur les rails, que ce soit dans la région des Hauts-de-France ou dans l’est de la France. «Il y a une demande du consommateur de se diriger vers le bio et surtout vers le local. Il faut faire travailler ce tissu économique, quel soit départemental et régional. Pour le moment, l’Oise est un département précurseur avec deux magasins. Peut-être que le concept va s’exporter dans le nord», conclut-il.

 

So.bio au niveau national

- L’enseigne compte aujourd’hui 950 producteurs partenaires au total
- En moyenne, 150 produits locaux en magasins
- Un réseau de distribution de près de 70 points de vente
- 30 ouvertures en 2021
- Plus d’une vingtaine d’ouvertures de nouveaux magasins en 2022
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Avec une augmentation de surface de 10 %, la sucrerie démarre quinze jours plus tôt que l’année dernière.
La sucrerie de Sainte-Émilie fait tourner ses rouages bien huilés

La campagne 2024-2025 a démarré à la sucrerie Cristal Union de Sainte-Émilie. Après une année «test», les équipes ont appris à…

Gouvernement Barnier : Annie Genevard pressentie à l'Agriculture ?

Ce 19 septembre, Michel Barnier était en entretien avec Emmanuel Macron à l’Élysée, pour proposer son gouvernement. La LR…

Avec les jours qui raccourcissent, les heures de travail sont précieuses dans les champs de lin.
La course à la récolte du lin

Depuis le 4 septembre, les chantiers d’enroulage de lin étaient à l’arrêt faute de pluie. Cette semaine, la météo plus sèche…

Épandages organiques : quelques principes pour en tirer le meilleur

Après la moisson, vient la période des épandages des produits organiques. Ces produits sont une source d’éléments fertilisants…

Dans la Somme, 3 586 ha seraient classés zones humides, dont 2 761 ha dans les Bas-champs et le Marquenterre, et 824 ha en vallées de la Somme et de l’Avre.
La FDSEA alerte sur la nouvelle cartographie des zones humides

La Pac 2025 prévoit l’application d’une BCAE 2 (bonne condition agroenvironnementale numéro 2) consacrée aux zones humides.…

Le préfet de la Somme a passé une bonne partie de la journée accompagné des JA et de leurs partenaires sur le site de Plaine en fête, à l’écoute.
À Plaine en fête, une terre favorable à l’exposition de revendications

L’événement de rentrée organisé par les Jeunes agriculteurs de la Somme à Faverolles, dans le Santerre, a été l’occasion d’une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde