Aller au contenu principal

Ternoveo accélère le développement du biocontrôle

Alors qu’elle estime que 10 % de ses clients agriculteurs avaient recours en 2020 à des solutions de biocontrôle, la société de négoce du groupe Advitam veut porter ce chiffre entre 15 et 20 % lors de la prochaine campagne.

La gamme de biosolutions de Ternoveo compte désormais 80 produits  qui permettent d’aider les plantes à se défendre des agressions.
La gamme de biosolutions de Ternoveo compte désormais 80 produits qui permettent d’aider les plantes à se défendre des agressions. 
© Pixabay

Quand il a fallu choisir entre l’activité de conseil ou vente de produits phytosanitaires, le pôle négoce du groupe Advitam a opté pour la seconde option. Un parti pris qui s’accompagne depuis quelques semaines par une volonté de fournir à ses clients agriculteurs des solutions alternatives aux produits de synthèse. Pour l’entreprise de négoce, il s’agit ainsi «d’accompagner les agriculteurs dans leur transition agroécologique grâce à des solutions innovantes qui répondent aux enjeux environnementaux et sociétaux de demain», explique-t-elle dans un communiqué du 5 février. Le référencement de solutions de biocontrôle dans sa gamme n’est toutefois pas nouveau. Il date en réalité de 2019, comme l’explique Xavier Harlé, directeur général de Ternoveo : «Depuis 2019, nous proposons une gamme de biosolutions permettant aux exploitants de faire évoluer leurs pratiques de lutte contre les bio-agresseurs tout en respectant davantage l’environnement et en conservant des rendements et des marges stables.» 

 

80 solutions disponibles 

La gamme de biosolutions de Ternoveo compte désormais 80 produits qui permettent d’aider les plantes à se défendre des agressions. Elle se divise en deux catégories. D’un côté, on trouve les biostimulants qui aident les plantes à se défendre face aux stress abiotiques (gel, chaleur, vent, salinité, carence hydrique, nutritive, verse...). Ces différents variants de stress sont responsables de plus de 80 % des pertes de rendement sur des plantes telles que le blé, le maïs et le soja. Les biostimulants permettent alors d’améliorer diverses caractéristiques comme l’absorption des nutriments, la tolérance au stress abiotique et la disponibilité des éléments nutritifs confinés dans le sol de façon à préserver les rendements agricoles ainsi que la qualité des récoltes. On les retrouve sous forme d’acides aminés, d’algues, d’acides humiques et fulviques ou encore de micro-organismes.

D’autre part, il existe des produits de biocontrôle dont le rôle est d’aider les plantes à se défendre des stress biotiques - lesquels sont déclenchés par des champignons, bactéries, adventices, insectes... -, grâce à un principe reposant sur l’équilibre des populations d’agresseurs plutôt que sur leur éradication. Ceux-là prennent la forme d’auxiliaires, de prédateurs ou de parasites des ravageurs, de phéromones d’insectes, de substances naturelles d’origine végétale, animale ou minérale ou de micro- organismes.

 

Passer de 10 % à 20 % de la clientèle

Si certaines utilisations gardent l’image selon laquelle les solutions de biocontrôle sont peu accessibles et moins efficaces que celles qu’elles entendent remplacer, Ternoveo en défend l’utilisation : «L’objectif final est de préserver la productivité des cultures et de répondre aux normes environnementales», défend Pauline Vansteenberghe, responsable service technique et expérimentation. Pas question dans cette logique, donc, de jouer aux apprentis sorciers. «Les biosolutions sont une alternative accessible à tout type d’exploitation, quels que soient son système agricole et son cycle de rotation, précise-t-on chez Ternoveo. Des tests sont été réalisés sur blé, orge, betterave, colza, maïs, pomme de terre, pois de conserve, haricot, lin et soja…» 

Pour les agriculteurs qui s’intéressent à ces alternatives aux solutions phytosanitaires «classiques», la société de négoce propose un accompagnement «technique et agronomique» ; cet accompagnement prend la forme de «visites de contrôle, du conseil et de la vente», détaille Pauline Vansteenberghe. Alors que 10 % des clients de Ternoveo étaient engagés dans une démarche de modification de leurs pratiques en ayant recours à des solutions de biocontrôle, le négoce s’est fixé l’ambition de toucher «15 à 20 % de sa clientèle d’agriculteurs» pour la prochaine campagne. 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

dossier PAC dépôt dossier aides PAC
La date limite de dépôt des demandes d’aides de la PAC repoussée

Les demandes d’aides de la PAC liées à la surface au titre de la campagne 2024 pourront être déposées jusqu’au vendredi 24 mai…

RN 25 Beauval
RN 25 : un accord unanime présenté à Beauval

Les exploitants et propriétaires concernés par les expropriations du chantier de rénovation de la RN25 étaient conviés à une…

Élaboré et servi par Martin Ebersbach, le vin de la Ferme des Vœux est blanc (rosé) pétillant, élaboré selon une méthode champenoise.
Au Vignoble des Vœux, une longue attente bientôt récompensée

La diversification vers la viticulture engagée par Martin Ebersbach à la Ferme des Vœux enthousiasme le Conseil départemental…

Peu d’évolution mais des dérogations accordées pour 2024

Peu d’évolution pour la déclaration des surfaces Pac 2024, mais quelques dérogations sur certaines règles ont été actées suite…

En visite à l’EARL des enclos, la ministre Pannier-Runacher a assuré que «quand on met en place des réglementations,  ce n’est pas pour le plaisir mais parce qu’il y a urgence à répondre au dérèglement climatique».
Dans la Somme, Agnès Pannier-Runacher prend la défense d’Egalim

La ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s’est rendue le 17 avril au Crotoy…

La Poste prend clairement position en faveur du renard, soulignant  que «longtemps considéré comme un animal nuisible, le renard paie très cher  une réputation injustifiée».
Même sur un timbre, le renard divise

Pas encore en vente et déjà l’objet d’une polémique. Alors que La Poste doit mettre en vente une série «collector» de timbres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde