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Tout savoir sur la Safer

Echo de l'assemblée cantonale de Combles.

Focus sur le foncier pour les participants à l’assemblée de Combles.
Focus sur le foncier pour les participants à l’assemblée de Combles.
© AAP

Une bonne vingtaine d’agriculteurs du canton de Combles s’est retrouvée pour l’assemblée générale qui s’est tenue le 13 décembre au Bar des Iles à Curlu sous la présidence de Bernard Deleforterie, avec la participation de Denis Delattre, secrétaire général adjoint de la Fdsea. En première partie d’assemblée, pendant la matinée, ont été traités les sujets d’actualité avec un focus sur la pomme de terre féculière. L’après-midi, Bernard Deleforterie a accueilli Marie-André Dégardin, directrice de la Safer de Picardie et Olivier de France, l’un des deux collaborateurs pour la Somme. La Safer est une société anonyme sans but lucratif contrôlée par les ministères de l’Agriculture et des Finances. Elle a trois missions : développer l’agriculture, protéger l’environnement et les paysages, participer au développement rural. Au fil du temps, de nouveaux acteurs interviennent dans les opérations foncières. Ce qui a conduit à ce qu’un tiers des administrateurs sont à présent des élus issus des collectivités territoriales. La Safer de Picardie est basée à Amiens où est également localisée l’antenne de la Somme. Deux autres antennes départementales sont basées à Laon pour l’Aisne et à Beauvais pour l’Oise.
95% des acquisitions se font à l’amiable. «Ce qui exige de notre part, d’être réactif, de savoir anticiper, d’être en veille pour être informé avant que l’opération ait lieu et éviter la préemption», a expliqué Marie-André Dégardin. La Safer est aujourd’hui en capacité d’acquérir une exploitation entière y compris les bâtiments.
La Fnsafer (Fédération nationale des Safer), s’inquiète de la tendance de plus en plus fréquente à pousser les exploitants à se mettre en société. En effet, la Safer ne peut pas préempter des parts de société. Sur un autre plan, elle milite pour un renouvellement du droit de préemption tous les dix ans au lieu de tous les cinq ans. «Ce renouvellement est acquis après la fourniture d’un gros travail administratif pour établir le dossier. L’espacer nous permettrait d’être plus disponible pour nos missions», a expliqué Marie-André Dégardin.

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