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«Un bon complément à la vente directe»

Béatrice et Mickaël Thorel vendent une partie de leur production par distributeur automatique, à Vironchaux.

Béatrice et Mickaël Thorel, maraîchers à Vironchaux, ont investi dans un distributeur automatique en 2014.
Béatrice et Mickaël Thorel, maraîchers à Vironchaux, ont investi dans un distributeur automatique en 2014.
© AAP


Installés depuis 1999, «cela faisait longtemps que l’on pensait à compléter la vente directe de nos produits à la ferme et sur les marchés par un distributeur automatique, mais compte tenu que nous ne sommes pas sur un axe de passage, nous avons longtemps hésité», reconnaît Mickaël Thorel. Ce qui les a décidés ? «Nous cherchions à avoir un peu plus de temps pour nous, mais aussi à vendre nos produits hors des heures d’ouverture de notre exploitation», ajoute Béatrice. Après s’être renseigné auprès d’autres producteurs qui s’étaient lancés dans ce type de vente et avoir fait le tour des Salons, le couple se lance en 2014.
Ils commencent avec un distributeur composé d’une trentaine de casiers, et muni d’un monnayeur de pièces et de billets. Coût de l’investissement : environ 20 000 €. Notant que les casiers se vident rapidement, ils achètent une trentaine de casiers en plus (6 000 €). Sans compter le chalet. Puis, ils investissent dans une climatisation pour que les produits ne s’altèrent pas lors de températures estivales ou de grands froids. «Il est impératif que les clients aient à disposition des produits ultra frais et de très belle qualité. Aussi sommes-nous très vigilants sur le sujet et quand il reste des produits fragiles en fin de journée, on les retire», précise-t-elle. Entre le rechargement en produits et l’entretien des casiers, le couple y passe une heure à une heure et demi par jour. «Mais ce n’est rien en comparaison d’une vente sur le marché, et cela permet de ne monopoliser qu’une seule personne sur un temps réduit dans la journée», relève Mickaël.

Des ventes en plus
Ils ont eu besoin de déposer un permis de construire pour monter leur chalet. Mais compte tenu que celui-ci était installé sur leur propriété, sa délivrance a été rapide, soit un mois. Il a fallu, en revanche, deux mois pour obtenir le feu vert de la commission sécurité. Entre la curiosité des gens, puis l’arrivée de la saison touristique, la vente en distributeur a bien démarré. «En haute saison, nous faisons environ 100 € par jour. L’hiver, c’est plus dur, il y a moins de monde et les légumes produits alors sont moins chers. Le distributeur est vraiment rentable à partir du mois de mai», dit-elle.
Il leur a fallu deux ans pour amortir leur investissement avec une gamme de près de soixante produits, dont des produits transformés. «C’est un bon complément à la vente directe et un vrai gain de temps pour nous. De plus, les gens sont satisfaits et ils trouvent le système pratique», conclut Mickaël. Prochaine étape : l’investissement pour le paiement en carte bleue, puis l’installation d’un distributeur à Rue. «C’est dans l’air du temps, les gens veulent être servis quand ils veulent, et tout de suite. Il faut donc y aller», ajoute Béatrice.

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