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Une journée avec des éleveurs samariens au Sia

Dans le hall 1 du Salon International de l'agriculture, à Paris, plusieurs éleveurs de la Somme vont tenter de s'illustrer dans les différents concours d'animaux. Rencontre avec deux d'entre eux.

Cocquerel Layca et Jimagine, les deux représentantes de la Somme au concours en race Prim'holstein.
Cocquerel Layca et Jimagine, les deux représentantes de la Somme au concours en race Prim'holstein.
© V.F.

Hier, le samedi 22 février, ce n'était pas seulement le jour d'ouverture et de l'inauguration du Salon international de l'Agriculture par le président de la République, Emmanuel Macron. Au détour d'une allée du pavillon 1, celui réservé à la présentation des animaux, nous avons croisé deux éleveurs bovins en race Prim'Holstein ; l'occasion de leur demander comment s'est passée cette première journée de salon.

Une journée au rythme soutenu

Au bout de l'allée dédiée aux animaux de race Prim'Holstein, près du grand ring, le Gaec Saint-Landon et la SCEA Popot sont côte à côte. Le premier y présente Cocquerel Layca, une vache née en 2015, en troisième lactation avec une production moyenne de 10 952 kilos. La SCEA Popot présente quant à lui Jimagine, née en 2014, avec une production de 30 564 kilos de lait en trois lactations.

Les deux éleveurs ont quitté le département de la Somme tôt vendredi matin pour arriver à Paris en milieu journée. Après une première journée sur le SIA, Louis Gauthier goûtait au plaisir d'y participer : « On a déjà croisé beaucoup de monde. Les vaches sont bien installées, le transport s'est bien passé et l'ambiance est bonne ». S'il n'est pas lui-même éleveur, c'est lui qui s'occupe de la préparation aux concours des animaux du Gaec Saint-Landon au sein duquel son épouse Marion est associée. Commercial chez Semex (génétique bovine), Louis Gauthier considère ces quelques jours passés à la porte de Versailles comme une parenthèse bienvenue : « C'est l'occasion de faire des rencontres et d'échanger ». Mais aussi de répondre aux questions des visiteurs. Les plus fréquentes portent sur la production de lait, l'alimentation : « cela peut nous paraître basique, mais c'est important d'y répondre ».

Des éleveurs qui restent assis dans la paille, derrière leurs animaux, c'est en général une image qui plait aux médias et au grand public. Celui-ci ne se doute pas toutefois du travail qui rythme la journée d'un éleveur au SIA. Une journée dans le plus grand salon de l'agriculture du monde commence tôt : la traite des animaux, à partir de 5h30 ; puis l'alimentation en trois tours, la première distribution ayant lieu aux alentours de 7h. En plus de répondre aux questions, le défi des éleveurs est de maintenir la propreté de leurs animaux et des paillasses. En soirée, une fois que les visiteurs sont partis, vient l'heure de la dernière traite, puis des retrouvailles entre éleveurs de toutes les régions.

Après le concours, le retour

Le concours de la race Prim'Holstein ayant lieu lundi, la journée qui s'annonce sera chargée : « Il y a aura la traite du matin, comme d'habitude, mais aussi les derniers détails pour la présentation », explique Louis Gauthier. Avoir pu présenter une bête au concours de Paris est déjà en soi une satisfaction : « Le concours n'est basé plus que sur la morphologie, détaille M. Louis. Cette année, il y a donc plus de candidates sur la ligne de départ, avec plus de concurrence. Le fait d'être là est déjà énorme. Maintenant, ce qui compte, c'est de faire une belle présentation ». Du côté de la SCEA Popot, Antoine assurait lui aussi samedi « prendre beaucoup de plaisir à être là ». « Il y a le partage entre éleveurs, mais aussi la fierté d'avoir une vache présente dans le concours ». Réussir à positionner Jimagine dans « en milieu de tableau » serait une grande satisfaction.

Louis Gauthier quittera le pavillon 1 sitôt le concours terminé : « Il faut laisser la place aux autres races... », explique-t-il. Antoine Popot repartira lui aussi dès les résultats promulgués. Le concours de la race jersiaise, dans lequel la SCEA Popot présente également un animal, aura lieu vendredi 28 février ; une deuxième occasion pour cet élevage de peut-être se distinguer.

Vincent Fermon

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