A vos cannes ? prêts ? Pêchez les salmonidés !
Ce 9 mars marque l’ouverture de la pêche aux truites et autres salmonidés dans toute la France. Dans la Somme,
quatre mille pêcheurs attendent ce jour avec impatience.
Les pêcheurs de toute la France, et de la Somme attendent cette date avec impatience : ce 9 mars est le jour de l’ouverture de la pêche en première catégorie. Entendez l’ouverture des cours d’eau propices à la vie des salmonidés. La reine, très attendue : la frétillante truite fario.
Et la saison s’annonce bien : «Le niveau d’eau est correct, et le climat étant plutôt doux, la nature est bien avancée», annonce David Dufrêne, directeur adjoint de la Fédération de la Somme pour la pêche et la protection du milieu aquatique.
Les eaux de seconde catégorie piscicole, propices à la vie des cyprinidés (gardon, carpe, brochet…), sont ouvertes à la pêche toute l’année. Chez nous, il s’agit du fleuve Somme, de la rivière Avre, et de tous les étangs. Cette ouverture concerne donc les eaux classées en première catégorie, soit, dans la Somme, l’Ancre, l’Airaines, l’Authie, la Bresle, la Nièvre, la Noye, la Selle, la Trie…
Même si la truite ne fait pas partie des traditions les plus répandues de la Somme, sa pêche reste appréciée. «Plus de quatre mille adeptes dans la Somme, sur dix-huit mille pêcheurs, iront taquiner la truite jusqu’au 15 septembre prochain», ajoute David Dufrêne.
Attention toutefois, des conditions sont à respecter : la pêche est autorisée une demi-heure avant le lever du soleil et une demi-heure après son coucher, le nombre de prises est limité à six par jour et la taille minimale de capture est fixée à 25 cm. Toutes les techniques de pêche sont autorisées. Des conditions de pêche spécifiques aux associations peuvent aussi être ajoutées.
Des salomnidés dans nos eaux
Les salmonidés sont bien présents dans nos cours d’eau, la fédération de pêche en est désormais certaine. Des caméras automatiques, installées à la passe à poisson de Long, ont permis de comptabiliser le passage de dix-sept mille poissons… Dont dix-sept saumons et une vingtaine de truites de mer. Certaines associations pratiquent aussi le rempoissonnement avec des truites arc-en-ciel de pisciculture. Un moyen d’assurer une bourriche pleine…
Des associations, la fédération de la Somme en regroupe quarante-neuf, agréées pour la pêche et la protection du milieu aquatique, qui mobilisent six cents bénévoles. Vingt-trois d’entre elles sont en «réciprocité», ce qui permet, avec un permis interfédéral de 96 €, de pêcher dans toutes les eaux des associations réciprocitaires.
Afin de simplifier l’accès du loisir au plus grand nombre, www.cartedepeche.fr permet aux pratiquants d’acquérir une carte de pêche 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
La truite, emblème des cours d’eau
Dans le tracé capricieux des cours d’eau, calme et paisible ou plus vif, la truite fario apparaît frétillante. A la robe d’argent ou d’or tachetée de points rouges et bruns, elle peut atteindre plusieurs kilos. La truite de rivière se cantonne dans les eaux froides et courantes de la partie supérieure des rivières. On la pêche au toc ou aux leurres (cuillers, poissons nageurs, mouches). Ce poisson est le plus recherché des adhérents de la fédération de pêche 80 (38 %).