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Zones vulnérables : la menace grandit

Le préfet des Hauts-de-France a lancé une consultation sur un nouveau zonage.

En zones vulnérables, le calendrier d’épandage des effluents est particulièrement restrictif.
En zones vulnérables, le calendrier d’épandage des effluents est particulièrement restrictif.
© jc gutner


La question fait penser aux référendums sur l’indépendance du Québec : tant que la réponse ne convient pas aux militants, la question revient régulièrement sur la table. Ainsi en est-il du périmètre des zones vulnérables sur le bassin Artois-Picardie, qui en est à sa troisième redéfinition en quatre ans. Rétrospective : en 2012, le préfet de l’époque, Dominique Bur, étendait les zones vulnérables à la masse d’eau de l’Authie. La FDSEA attaque l’arrêté. Début 2015, le préfet Jean-François Cordet signe une extension des zones vulnérables à toute la Somme mais, en juin 2015, le tribunal administratif de Lille donne raison à la FDSEA sur l’arrêté de 2012, celui-ci devenant invalidé, ce qui a un effet sur celui de 2015, effet pour lequel la profession et l’administration demeurent divergentes (la profession considère que l’arrêté de 2015 n’est pas applicable, et la FDSEA l’a dûment attaqué pour l’invalider, et l’administration considère pour sa part qu’il soit peu applicable, sur la masse d’eau de l’Authie uniquement. Quoi qu’il en soit, les préfets ont une consigne stricte, deux ministres de l’Ecologie : «Re-Zonez !», et donc de proposer à nouveau un périmètre.
A deux reprises en 2016, les présentations faites à la profession sont sur les bases de zonage intégral ou quasi-intégral car, au regard de l’aménagement possible proposé, la commune de Cayeux-sur-Mer (et uniquement celle-ci) pourrait ne plus faire partie du zonage.
La conséquence d’un zonage est relativement appréhensible aux champs. En effet, les pratiques agronomiques, notamment l’épandage et la couverture des sols font que dans la zone non vulnérable, on constate des pratiques quasi-équivalentes à celles rencontrées dans les zones vulnérables. Là où le bât blesse, c’est sur les infrastructures du stockage qui doivent permettre un stockage de plus de six ans sur certains affluents… donc des travaux, aménagement ou acquisition à faire. C’est notamment sur ce volet d’investissement improductif que le conseil d’administration avait déjà marqué son opposition aux zones vulnérables, opposition confirmée et réaffirmée par le bureau de la FDSEA réuni ce mardi 17 mai.
Les membres ont en effet considéré que la pression récurrente mise par les administrations ne doit pas amener à baisser les bras, et ont maintenu l’engagement contre en faisant feu de tout bois pour défendre cette position. Encore de l’énergie conflictuelle qui sera dépensée dans les prochains mois à coup sûr !

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