Aller au contenu principal

Pomme de terre
Pour la Maison Bayard, le Sia de génération en génération

Depuis 1997, la Maison Bayard située à Laucourt (80) conditionne des pommes de terre sous sa propre marque. Et depuis 2002, l’entreprise familiale fournit le restaurant du Sia pour promouvoir les produits de la région Hauts-de-France.

Adèle Bayard, directrice adjointe, est fière de présenter des produits emblématiques du Santerre au Sia.
Adèle Bayard, directrice adjointe, est fière de présenter des produits emblématiques du Santerre au Sia.
© B. R.

Depuis 2002, la Maison Bayard située à Laucourt fournit le restaurant du Salon international de l’agriculture (Sia) pour mettre en avant des produits de la région. «On a connu cette initiative avec Saveurs de Picardie qui est devenue Terroir de Picardie puis ensuite Terroirs Hauts-de-France», se souvient Adèle Bayard, directrice adjointe. L’entreprise familiale créée en 1997, regroupe aujourd’hui une trentaine de variété de pomme de terre. «Nous voulons des pommes de terre à goût. Pour nous, c’est le goût avant tout», affirme-t-elle. Cette année, pendant toute la durée du salon, la Maison Bayard fournira environ 200 kilos de pommes de terre.

 

Deux variétés mises à l’honneur

Dans la trentaine de variétés qu’elle commercialise, on retrouve des pommes de terre de variétés «classiques» comme l’Agata, mais aussi des plus originales comme la Blue Star ou plus ancienne comme l’Institut de Beauvais, variété vieille de 1850. Pour le Sia, ce sont la «Juliette des Sables» de la Baie de Somme et la «Violet Queen» qui sont mises en avant. «Depuis le début, on envoie des Juliette des Sables puis le Salon a décidé de rajouter la Violet Queen, car ce sont des pommes de terre que l’on cuit facilement à l’eau», ajoute Adèle Bayard. C’est un sentiment de fierté qui se dégage de la jeune femme. «C’est une jolie mise en avant, cela veut dire que nos produits sont bons et cela montre notre appartenance au territoire.» Pour elle, pas de doute, la mise en avant des spécialités régionales a de beaux jours devant elle, d’autant que la région Hauts-de-France compte surfer sur le fait qu’elle a obtenu en 2023 le «label» de «région européenne de gastronomie». «Cela nous permet de montrer notre diversité agricole», assure Mme Bayard, qui y voit aussi un bon moyen de faire connaître l’étendue des spécialités picardes.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

dossier PAC dépôt dossier aides PAC
La date limite de dépôt des demandes d’aides de la PAC repoussée

Les demandes d’aides de la PAC liées à la surface au titre de la campagne 2024 pourront être déposées jusqu’au vendredi 24 mai…

RN 25 Beauval
RN 25 : un accord unanime présenté à Beauval

Les exploitants et propriétaires concernés par les expropriations du chantier de rénovation de la RN25 étaient conviés à une…

Élaboré et servi par Martin Ebersbach, le vin de la Ferme des Vœux est blanc (rosé) pétillant, élaboré selon une méthode champenoise.
Au Vignoble des Vœux, une longue attente bientôt récompensée

La diversification vers la viticulture engagée par Martin Ebersbach à la Ferme des Vœux enthousiasme le Conseil départemental…

En visite à l’EARL des enclos, la ministre Pannier-Runacher a assuré que «quand on met en place des réglementations,  ce n’est pas pour le plaisir mais parce qu’il y a urgence à répondre au dérèglement climatique».
Dans la Somme, Agnès Pannier-Runacher prend la défense d’Egalim

La ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s’est rendue le 17 avril au Crotoy…

Une rencontre entre le directeur de l’ASP et les agriculteurs a été organisée devant le siège de l’administration à Amiens.
L’ASP pointée du doigt pour le non-paiement des Maec et CAB

Mardi 14 mai, des agriculteurs bio et leurs représentants de plusieurs départements des Hauts-de-France ont manifesté devant…

La construction de l’usine de fabrication d’engrais à Languevoisin devrait débuter en 2027. Une fois achevée en 2030,  elle permettra la création de 250 emplois directs dans la région et fournira chaque année 500 000 tonnes d'engrais bas carbone.
Un projet d’1,3 milliard dans la Somme pour des engrais bas carbone

En marge du Sommet Choose France organisé le 13 mai à Versailles, un groupe d'industriels européens a annoncé vouloir…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde