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Moisson
89 qx/ha de blé tendre estimés en région 

Le Comité régional des grandes cultures de la région Hauts-de-France, réunit ce 28 juin, a annoncé ses prévisions de moisson 2021. 

Les estimations pour la moisson 2021 sont de 89 qx/ha en blé tendre, 80 en orge d’hiver, 67 en orge de printemps, 34 en colza et 40 en pois.
© A. P.

 

 

Entrecoupez les analyses établies par FranceAgriMer, par les services de la Draaf et par Arvalis concernant les surfaces de production, les conditions de culture et les prévisions de rendement pour la récolte 2021, et hop, voilà une estimation de la moisson à venir. C’était un des points abordés lors de la réunion du Comité régional des grandes cultures de la région Hauts-de-France, ce 28 juin.

89 quintaux par hectare pour le blé tendre, 80 pour l’orge d’hiver, 67 pour l’orge de printemps, 34 pour le colza et 40 pour le pois

Les membres de ce comité, «au vu de leur expertise et de leur observation quotidienne du terrain», ont estimé que les prévisions de rendements moyens s’établissaient proches des moyennes quinquennales, autour des valeurs suivantes : 89 quintaux par hectare pour le blé tendre, 80 pour l’orge d’hiver, 67 pour l’orge de printemps, 34 pour le colza et 40 pour le pois. «Le comité souligne toutefois que des différences marquées sont à prévoir en fonction des zones dont la qualité des sols et le bilan hydrique sont sensiblement différents», est-il précisé dans un communiqué. Il rappelle également que chaque acteur de la chaîne de production, des agriculteurs aux maillons finaux en passant par les organismes stockeurs, doit se mobiliser pour veiller à préserver la qualité des différents lots récoltés.

Quant à la valorisation du blé tendre ? Sur la base d’une étude d’Intercéréales, le Comité a décidé d’engager des travaux sur l’adéquation entre l’offre et la demande pour la filière. «La localisation privilégiée et le potentiel de la région, tant au niveau quantitatif (20 % de la production nationale provient de la région) que qualitatif, sont des atouts majeurs pour répondre aux nombreux débouchés intérieurs ou internationaux.» Les sujets à creuser comprendront l’adaptation des semences en prévision des marchés futurs, ainsi que les questions de logistique, avec notamment l’aspect carbone à prendre en compte. «À une échelle géographique plus réduite, il conviendra sans doute de réfléchir aux actions à mener sur les marchés intérieurs, pour améliorer notre balance commerciale régionale.»

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