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Ailly sur Noye : plan local d’urbanisme intercommunal et produits locaux

Echo de l'assemblée cantonale de la Fdsea de la Somme.

Les participants à l'assemblée d'Ailly-sur-Noye.
Les participants à l'assemblée d'Ailly-sur-Noye.
© AAP


Une vingtaine d’agriculteurs se sont retrouvés chez Franck Lamy à Fransures, à la ferme Au bon terroir, le 28 janvier, pour participer à l’assemblée général du canton de Conty présidée par Francis Mourier avec la participation de Denis Delattre, secrétaire général adjoint de la Fdsea. Dans un premier temps, Francis Mourier a mis en avant les principaux dossiers et les faits marquants de l’année syndicale écoulée. «Une année très centrée sur la Pac et sur la mobilisation des parlementaires sur nos revendications», a souligné Denis Delattre. Commentant la loi d’avenir agricole en cours d’adoption par le Parlement, Denis Delattre a donné rendez-vous le 21 février, date à laquelle la Fnsea tiendra les Etats Généraux de l’agriculture. Une journée destinée à mettre en avant, à la fois les insuffisances de la future loi et les vrais besoins de l’agriculture française pour regagner en compétitivité.
Dans un second temps, Alexandra Cannesson, conseillère à la chambre d’Agriculture, a présenté les documents d’urbanisme, en particulier les plans locaux d’urbanisme intercommunaux (Plui). Comme aux assemblées cantonales de Conty et d’Albert, cette intervention a suscité beaucoup d’échanges. Un certain nombre d’agriculteurs étant conseillers municipaux sont confrontés à l’élaboration de ces plans dans leurs communes ou intercommunes (Cf AAP du 31 janvier). «Il faut s’engager sinon il ne faut pas être surpris des décisions prises notamment dans les communautés de communes», a rappelé Francis Mourier.
Dans un troisième temps, Franck Lamy et Odile Boone, membres de la chambre d’agriculture, ont expliqué l’intérêt de la création de somme-produitslocaux. Selon la volonté du conseil général, somme-produitslocaux vise à redonner de la valeur au métier de cuisinier, notamment dans les collèges. «Toute possibilité de livrer ses produits est ouverte», a souligné Odile Boone. C’est aussi un marché en ligne à l’adresse internet www.somme-produitslocaux.fr. C’est le premier drive fermier de France. Une large gamme de produits issus d’exploitations locales à des prix producteurs. Enfin, c’est une centrale d’achats sur Amiens qui vise à servir un repas par jour dans les cantines scolaires. «Elle a besoin de produits», a lancé Odile Bonne. Franck Lamy, membre du réseau Bienvenue à la Ferme et fournisseurs de somme-produitslocaux, a consta­té l’arrivée de nouveaux clients par ce nouveau moyen de communication.

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