Aller au contenu principal

Réseaux sociaux
Amandine Delaplace, candidate à l’élection Miss France agricole

Depuis deux ans, Amandine Delaplace est à la tête d’un élevage de chevaux et d’une ferme pédagogique, constituée d’animaux issus de sauvetages, à Dominois. Elle participe au concours Miss France agricole pour faire découvrir son activité qui témoigne d’une agriculture très diversifiée.

Amandine Delaplace est née au milieu des animaux. «Ma mère les a toujours adorés. Elle m’a transmis sa folie», rit-elle. L’entrepreneuse de vingt-quatre ans a fait de cette passion dévorante pour les animaux son métier depuis deux ans, en créant le Domaine de l’arche d’Amandine à Dominois, en Picardie maritime. En candidatant à l’élection Miss et Misters France agricole 2024, elle compte bien faire parler de sa ferme.

Ses deux activités principales sont l’élevage de chevaux de couleurs (pie, appaloosa…) et la ferme pédagogique. Celle-ci est principalement constituée d’animaux issus de sauvetages. «Chiens, chats, moutons, chèvres, alpagas, lamas, ânes, poules, oies, cochons, cochons d’Inde, lapins, oiseaux… Je recueille tous ceux que je peux», confie-t-elle. Après une arrivée dans la Somme il y a trois ans, l’Isarienne d’origine s’est faite connaître localement pour le sauvetage de Tarzan, un cheval camarguais placé pour de l’écopâturage au marais de Longpré-les-Corps-Saints. «Il avait été lâché dans la nature sans aucun soin. À quinze ans, il était malade mais complètement sauvage, donc le vétérinaire ne pouvait pas intervenir. J’ai fait appel à un comportementaliste pour m’aider à l’approcher et à le ramener à la maison», confie-t-elle.

Pour supporter les frais vétérinaires parfois élevés, Amandine a créé en parallèle de sa structure l’Association l’arche d’Amandine. Ce week-end, elle sera notamment au Gamm Vert de Marconnelle pour une opération de récolte de dons. Elle redouble aussi de projets pour vivre de son métier. Elle-même comportementaliste, elle aimerait développer une activité de pension et travail de chevaux difficiles. «Pour cela, il faut que je puisse débloquer un prêt pour construire des boxes.» Les fonds lui permettront aussi de construire des sanitaires aux normes et un lieu d’accueil afin de recevoir des écoles dans sa ferme pédagogique. La transmission est une deuxième passion. Elle accueille déjà du public, dont les enfants du foyer d’accueil de l’Abbaye de Valloires, où sa mère est infirmière.

 

Nourrir les âmes

À ceux qui remettent en cause sa légitimité au concours Miss France agricole, car son activité serait «trop éloignée du monde agricole» ? «J’ai le statut d’agricultrice. Je veux justement montrer que ce milieu est très diversifié.» Sa maman, Patricia, acquiesce. «Certains lui reprochent de ne pas produire pour nourrir. Mais avec ses animaux, elle nourrit les âmes. Elle accueille des jeunes qui souffrent de gros troubles du comportement, et ici, ils se sentent bien. Ils sont apaisés», assure-t-elle.

Pour soutenir cette amoureuse des animaux et des Hommes dans ce concours, il suffit donc de se rendre sur la page Facebook Miss et Misters France agricole, et de «liker» sa candidature. Proclamation des résultats le 16 décembre, en même temps que la soirée des Miss France. 

 

Une image positive de l’agriculture

Être Miss ou Mister France agricole peut faire sourire. C’est tout l’objectif du concours. «Il s'agit de promouvoir les femmes et les hommes du milieu agricole, afin de montrer une image souriante, positive, de la profession et de l'agriculture, en passant un bon moment et sans enjeu financier», est-il expliqué sur la page Facebook de l’événement. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 10 novembre, et jusqu’au 8 décembre à 20h. Pour participer, il faut être agricultrice ou agriculteur à titre principal, salarié(e) agricole ou étudiant(e) en agriculture en France ; envoyer par message privé une photo de soi sans montage ni filtre, avec un texte de présentation de cinq à dix lignes ; se rendre disponible pour aller au Salon de l'agriculture et au Sommet de l'élevage, et répondre à des interviews. Quatre catégories sont définies : Miss et Misters agri (plus de dix-huit ans) et Miss et Misters agri juniors (quinze à dix-sept ans).
Un jury sélectionnera les lauréats parmi les vingt prétendant(e)s au titre ayant obtenu le plus de likes. Il est cette année constitué de Béatrice Collet, ancienne directrice du Sia et fondatrice de l'association Vox Demeter, Vincent, ancien candidat de L'Amour est dans le pré, éleveur de chevaux et créateur de spectacles équestres en Camargue, Pauline Garcia, éleveuse de vaches Salers dans le Cantal, comportementaliste animalière, formatrice à Ethodiversité et auteure, Victor Berthon, directeur du développement et du digital du Sommet de l'élevage, Ophélie, première dauphine de Miss agri 2023, agricultrice dans l'Aube. Les résultats seront dévoilés pendant la soirée des Miss France, le 16 décembre à partir de 20h, sur la page Facebook.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

mobilisation contre accord UE-Mercosur PAC et taxe engrais
Mobilisation ce mercredi dans la Somme : « Macron nous met sur la paille »

Les agriculteurs de la Somme se mobilisent ce mercredi 12 novembre contre une succession de décisions et déclarations jugées…

Le classement des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts repose sur une procédure réglementaire stricte. Dans le cas du corbeau freux, espèce indigène,  il relève du groupe 2, fixé pour trois ans par arrêté ministériel. Le dernier datant du 3 août 2023.
Corvidés : pourquoi les agriculteurs doivent déclarer les dégâts dans la Somme

Sans signalements précis et documentés, le corbeau freux pourrait être retiré de la liste des espèces susceptibles d’…

Chaque année, la Trans’Henson est un spectacle incroyable.
La Trans’Henson, vitrine d’un élevage local en plein essor

Chaque automne, la Trans’Henson attire des milliers de spectateurs. Les centaines de chevaux emblématiques de la Baie de Somme…

Le projet de loi de finances prévoit entre autres la réduction de l’avantage fiscal pour l’E85, éthanol à partir de betteraves.
Budget 2026 : l’agriculture n’échappe pas aux coupes

Côté recettes, le PLF supprime des avantages fiscaux pour les biocarburants, mais proroge la déduction pour épargne de…

Historial de la Grande Guerre de Péronne guerre en Ukraine
À l’Historial de la Grande Guerre, une conférence interroge les échos du conflit en Ukraine

Alors que l’Europe commémore l’armistice du 11 novembre, l’Historial de la Grande Guerre de Péronne propose une réflexion…

L’agronomie commence par l’observation de l’agriculteur. Lors des semis,  le bon positionnement de la graine est primordial.
Le semis, étape clé d’un système agroécologique durable

Épisode 1. À Sauvillers-Mongival, Jean Harent cultive les pratiques agroécologiques. Au fil des saisons, nous suivons ses…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde