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Assurance multirisque climatique : surface couverteen hausse

«Un peu plus de 30 %» des surfaces en grandes cultures et viticulture seraient aujourd’hui couvertes en assurance multi-risques climatiques, a indiqué François Schmitt, vice-président de Groupama dans une conférence de presse le 5 février. L’année dernière, ce chiffre atteignait 26 % en grandes cultures et 25 % en viticulture. «Pour la première fois, les surfaces en viticulture seraient à quelques dixièmes de pourcent plus développées qu'en grandes cultures» notamment à la suite des épisodes de gels sur vignes en 2017, a précisé François Schmitt. L’assureur a par ailleurs regretté la non-application en France de l’abaissement du seuil de déclenchement de l’assurance climatique permis par le règlement européen Omnibus. «Cette mesure permettrait d’arriver au doublement des surfaces couvertes. On estime que 60 à 65 % des surfaces devraient être couvertes pour dire que l’agriculture française est véritablement résiliente», a précisé Jean-Yves Dagès, le président de Groupama. En 2018 le groupe a versé 187 M€ d’indemnisations au titre de l’assurance climatique, notamment pour des dommages liés à la grêle (41 %) ou à la sécheresse (23 %), pour 220 M€ de primes. L’activité n’est toutefois «pas équilibrée» et reste portée par les autres activités du groupe, le montant des indemnisations ne prenant pas en compte les frais de gestion. Depuis 2005 et le lancement de sa première offre d’assurance climatique « Groupama a versé 2,4 Mrds € d’indemnisation pour 2,5 Mrds € de primes », a d’ailleurs précisé Delphine Letendart, directrice du marché agricole du groupe.

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