Syndicalisme
Avec la LOA, les attentes de la profession agricole partiellement comblées
Agriculteur dans le canton d’Hornoy-le-Bourg, Romain Dubois s’est livré à une lecture critique de la Loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture promulguée récemment. Il en ressort des avancées et des trous à combler par d’autres biais.
Agriculteur dans le canton d’Hornoy-le-Bourg, Romain Dubois s’est livré à une lecture critique de la Loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture promulguée récemment. Il en ressort des avancées et des trous à combler par d’autres biais.

Alors que la proposition de loi «visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur» (Entraves) est en train d’être examinée en commission du développement durable à l’Assemblée nationale avant un vote le 26 mai, un autre texte majeur a été promulgué il y a quelques jours : la loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture. Le 20 mars dernier, la Loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture a en effet été validée (partiellement) par le Conseil constitutionnel, avant sa promulgation par le président de la République et sa publication au Journal officiel le 25 mars, permettant son entrée en vigueur effective. Le texte qui compte 44 articles apporte donc, selon le gouvernement, «de nombreuses mesures concrètes (…) au service des agriculteurs». Mais ces derniers, qu’en pensent-ils vraiment ?