Aller au contenu principal

Bâchage et débâchage mécanisés : la politique de Saint Louis Sucre

La 6e journée Mont Blanc a été aussi l’occasion d’assister à une démonstration de bâchage et de débâchage mécanisés.

En moins d’une minute, le silo de betteraves est bâché mécaniquement.
En moins d’une minute, le silo de betteraves est bâché mécaniquement.
© F. G.



Top chrono. En une minute, le bras de la machine se met en branle et recouvre 300 tonnes de betteraves par une bâche en propylène. C’est fini. Au suivant. En une journée, 10 000 tonnes de betteraves peuvent ainsi être recouvertes. Le processus est des plus simples. La bâche s’enroule, comme aspirée, autour d’une tige métallique de six mètres. Vingt mètres de bâche peuvent être enroulées. Ensuite, celle-ci est déroulée sur le silo, puis est bordée avec un disque en téflon pour éviter qu’elle ne s’envole et pour qu’elle recouvre parfaitement le silo de betteraves. Pour le débâchage, c’est le même procédé, mais à l’envers. La vis soudée sur la tige happe la bâche, qui s’enroule sur cette dernière. Temps écoulé : une minute.
«Le temps perdu, c’est sur la route, indique André Scheer, qui commercialise la machine en démonstration. Une fois cela dit, le bâchage présente un intérêt certain, car il protège les silos du froid, comme du gel, et permet d’avoir moins de tare terre.» Et l’humidité ne reste pas, évitant le pourrissement des betteraves. Détail important s’il en est avec l’allongement des campagnes, pouvant aller jusqu’à cent vingt jours désormais. L’objectif pour Saint Louis Sucre est donc d’atteindre 100 % de bâchage des betteraves de ses planteurs.

Coup d’accélérateur
L’an dernier, un premier test de débâchage avait été réalisé au nord d’Eppeville sur 40 000 tonnes de betteraves. A présent, l’opération va être étendue dans l’ensemble du secteur nord d’Eppeville. 180 000 tonnes de betteraves seront débâchées. Le débâchage se fera 48h avant l’arrivée de la grue. Ce service est gratuit et les planteurs reçoivent une indemnité de 0,65 €/t pour bâcher manuellement.
Autre nouveauté cette année : une seconde machine va être utilisée, en test, dans le secteur nord-ouest d’Eppeville, pour bâcher et débâcher mécaniquement les silos de betteraves. 90 000 tonnes de betteraves sont visées. Coût de l’opération : 1,30 €/t, auquel les planteurs pourront déduire une indemnité de 0,65 €/t, soit, au total, de leur poche, 0,65 €/t.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

aides Pac versement calendrier
Versement des aides PAC : le point sur le calendrier

À l'occasion d'un point avec la presse le 12 mars, le cabinet du ministre de l'Agriculture a confirmé le périmètre des aides…

Face aux critiques, Arnaud Rousseau défend sa façon d’être agriculteur

Le président de la FNSEA a accepté de recevoir la rédaction de Réussir.fr pendant plus de deux heures sur sa ferme de Trocy-en…

cristal union pulpes Total Energies méthanisation biogaz
Total Énergies va produire du biogaz à partir de pulpes de betteraves normandes

En Seine-Maritime, Total Énergies s’associe au groupe coopératif sucrier Cristal Union pour produire du biogaz à partir de…

Le député Emmanuel Maquet en discussion avec la profession agricole samarienne.
Ce député qui demande au gouvernement d’arrêter «d’emmerder» les agriculteurs

Lors d’un débat à l’Assemblée nationale sur l’agriculture fin février, le samarien Emmanuel Maquet est revenu sur les…

Département de la Somme et Chambre départementale d’agriculture ont inauguré un espace commun de promotion au Sia  en ce milieu de semaine. Une première qui sera sans doute renouvelée l’an prochain.
Au Sia, la Somme vante une alimentation la plus locale possible

Pour sa première participation au Salon international de l’agriculture à Paris, le Département et la Chambre d’agriculture ont…

Dans certaines régions de production, les conditions d’arrachage et de stockage ont été perturbées par les conditions  météorologiques, obligeant planteurs, usines et coopérative à s’adapter.
Les trois raisons d’une rémunération «jamais atteinte» pour les betteraviers de Tereos

Le groupe coopératif sucrier Tereos a annoncé fin de semaine dernière une rémunération «jamais atteinte» des betteraves à ses…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde