Betteraves
Baisse des surfaces contre rémunération «attractive», le deal de Saint Louis Sucre
Alors que les rendements 2025 s’annoncent élevés, les planteurs de betteraves pour Saint Louis Sucre se voient proposer une réduction conséquente et «temporaire» de leurs surfaces pour 2026.
Alors que les rendements 2025 s’annoncent élevés, les planteurs de betteraves pour Saint Louis Sucre se voient proposer une réduction conséquente et «temporaire» de leurs surfaces pour 2026.
Après la déclaration d’intention du groupe Südzucker de diminuer les surfaces de bette-raves contractualisées avec ses planteurs en Belgique et en Allemagne, il y a une dizaine de jours, il fallait s’attendre à un effet domino en France. À son tour, Saint Louis Sucre, filiale française de Südzucker, a fait savoir par un courrier à ses planteurs des Hauts-de-France, de Normandie et d’Île-de-France qu’elle envisage une réduction de 25 % des surfaces emblavées pour la campagne 2026. La raison ? Saint Louis Sucre semble se justifier par un contexte mondial et européen dégradé : chute des cours du sucre, des volumes excédentaires liés à une grosse récolte, et pression des importations facilitées par les accords commerciaux récents, dont l’accord UE-Ukraine et la crainte de la ratification de l’accord UE-Mercosur.