Aller au contenu principal

Politique
Ce que les candidats à la présidentielle entendent faire de l'élevage

Selon une enquête de l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE), le clivage est « frappant » entre candidats à l'élection présidentielle sur la question de l'élevage.

Pécresse au SIA
© Equipe de campagne de V. Pécresse - Twitter

En matière d’agriculture, entre les candidats à la présidentielle, c’est sur l’élevage que « le clivage est le plus frappant », observe l’Institut de l’Économie pour le Climat (I4CE) dans une note publiée le 16 mars.

Le cercle de réflexion cofondé par la Caisse des dépôts et l’agence française de développement (AFD) rappelle que « pour réussir à diviser par deux les émissions de l’agriculture, la Stratégie nationale bas carbone prévoit une réduction de l’ordre de 25-30 % du cheptel bovin et porcin à horizon 2050 ».

Reconnaissant que Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, ou encore Anne Hidalgo font exception, les experts notent cependant que « peu de candidats évoquent explicitement la baisse du cheptel ». Plus généralement, une frontière se dessinerait entre ces candidats, « qui assument de produire moins mais mieux » et « ceux qui veulent produire plus avec moins en pariant sur des innovations techniques », comme Valérie Pécresse, Éric Zemmour, ou Marine Le Pen.

En revanche, la plupart des candidats s’entendent selon I4CE sur la nécessité d’accélérer les changements d’approvisionnements dans les cantines, de renforcer la réciprocité dans les accords commerciaux, ou encore de faciliter l’accès à une alimentation « durable ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

La réalité des rendements et de la qualité du grain ne pourra être réellement vérifiée qu’à la fin des récoltes.
Moissons 2024 : mauvaise année en céréales

La pluie aura eu raison des rendements de blé tendre, annoncés à 64 q/ha en moyenne, en baisse de 11 % par rapport à la…

Les premières tonnes de céréales ont été réceptionnées à Canaples le 1er juillet.
Un nouveau silo à Canaples pour accompagner le développement du négoce Charpentier

L’entreprise de négoce en grains Charpentier a inauguré il y a quelques semaines un silo sur la commune de Canaples. Une…

Dans son communiqué, le sucrier a aussi indiqué sa base de prix pour la campagne en cours (semis 2024), avec un prix minimum garanti de 36,47 €/t16° en betteraves entières, soit une nouvelle hausse par rapport à l’an passé (32 €/t).
Saint Louis Sucre dévoile ses prix et sa stratégie RSE à 2030

La filiale française du groupe allemand Südzucker a dévoilé des prix de base de nouveau à la hausse pour 2024, et une…

Selon les prévisions, le rendement national en blé tendre atteindrait 64 q/ha  en 2024, soit - 13 % par rapport à 2023.
Les conditions climatiques influencent déjà la moisson 2024

Selon Arvalis et Intercéréales, la récolte de blé tendre 2024 pourrait être caractérisée par des rendements en forte baisse…

Pour l’orge, la campagne européenne se présente sous de meilleurs auspices.
La moisson casse la dynamique des prix

Les prix des grains baissent depuis que la moisson a débuté dans l’hémisphère nord et donne un sentiment d’abondance sur les…

Pas moins de 26 variétés, seules ou en mélanges, ont été présentées par le service agronomique de Noriap lors des journées «Opti», comme à Sourdon, mi-juin.
Noriap propose du «sang neuf» dans les champs de blé

Lors de ses journées «Opti», la coopérative Noriap a présenté à ses adhérents un panel de variétés de blé qui intègre un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde