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Cérèsia accompagne ses adhérents dans de nouveaux défis

Les premières Assemblées de région ont permis à la coopérative de faire un point d’étape sur l’avancement du projet coopératif Cérèsia.

Sur l’exercice 2018-2019 Cérèsia a réalisé un chiffre d’affaires de 630 millions d’euros et un résultat net de 1,9 million d’euros.
Sur l’exercice 2018-2019 Cérèsia a réalisé un chiffre d’affaires de 630 millions d’euros et un résultat net de 1,9 million d’euros.
© Cérèsia




La réduction des coûts de structure, des charges de fonctionnement et l’amélioration de la profitabilité des filiales sont les axes de travail principaux de la coopérative. «Notre plan de performance a pour objectif de mieux rémunérer les agriculteurs. Toutes les activités de la coopérative sont concernées et plus particulièrement la supply-chain. Le transport, la logistique, mais aussi les outils silos et les magasins, dont nous allons optimiser le maillage, représentent une source d’économie accessible, sans sacrifier la qualité du service aux agriculteurs», a précisé lors des premières assemblées de région le directeur général de Cérèsia, Pascal Bailleul.

Accompagner la transformation de l’agriculture
C’est également lors des assemblées de région que les défis auxquels l’agriculture doit faire face ont longuement été évoqués. Président du conseil d’administration de Cérèsia, Antoine Hacard a ainsi souligné la nécessaire adaptation des agriculteurs aux attentes sociétales, environnementales et réglementaires. Pour ses adhérents, la coopérative se doit donc d’accompagner la transformation des modes de production en apportant des solutions adaptées, permettant de baisser l’usage des produits phytosanitaires tout en maîtrisant les risques qualité ou de perte de rendement. «Les outils d’aide à la décision deviennent toujours plus performants et rendent désormais possible ce qui ne l’était pas il y quelques années seulement. Des alternatives aux phytosanitaires sont en train d’émerger grâce aux AG-Tech. Elles doivent nous permettre d’évoluer rapidement dans nos pratiques», a illustré Antoine Hacard. D’autre-part, l’ambition affichée par la coopérative est de mieux valoriser l’engagement de ses adhérents grâce à une politique de commercialisation ciblée et par des actions déterminées vers les nouvelles filières. Elle espère ainsi atteindre rapidement
150 000 tonnes de production valorisées en filières.

Séparation vente-conseil, encore de l’indécision
Pour conclure les assemblées de région, Antoine Hacard est revenu longuement sur la séparation vente/conseil dont les décrets d’application sont attendus début 2020. «Notre volonté est de continuer à accompagner les agriculteurs dans l’approche globale de leur exploitation, mais nous aurons à choisir entre l’une ou l’autre de ces activités. Nous devons tout mettre en œuvre pour réduire l’empreinte écologique de notre agriculture. Je suis convaincu qu’une agriculture écologiquement intensive comporte plus de garantie pour le devenir de la planète que la voie de la décroissance agricole dans laquelle certains voudrait nous emmener. Il y va de notre futur. Nous avons de nombreux arguments à faire valoir, à commencer par le dernier rapport du GIEC sur les changements climatiques qui nous montre que le 21e siècle sera agricole.»

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