Colza
Cérèsia va monter une unité de trituration dans les Hauts-de-France
Dans un contexte de forte pression sur les ressources agricoles et d’attente accrue autour des transitions environnementales, le groupe Cérèsia engage un projet structurant pour l’avenir de l’agriculture régionale.
Dans un contexte de forte pression sur les ressources agricoles et d’attente accrue autour des transitions environnementales, le groupe Cérèsia engage un projet structurant pour l’avenir de l’agriculture régionale.

Le groupe coopératif Cérèsia (734 M€ de chiffre d’affaires, 1,6 Mt de collecte) a annoncé le 29 avril engager « un projet structurant pour l’avenir de l’agriculture régionale » avec « l’implantation d’une unité de trituration de colza sur le site de Chevresis-Monceau, dans l’Aisne ».
Cette unité, la première du groupe, transformera 10 000 tonnes de graines (soit 10 % de la collecte de colza de la coopérative) en 3000 t d’huile et 7000 t de tourteaux protéinés, et sera opérationnelle début 2026. « Ce projet s’inscrit pleinement dans notre volonté de valoriser les productions locales, de renforcer la souveraineté alimentaire en réduisant la dépendance aux importations de soja OGM ou d’huile de palme, et de proposer des alternatives durables aux éleveurs de notre région pour les rendre plus autonomes », explique Stéphane Michel, directeur de Talian, filiale du groupe Cérèsia qui porte le projet.
L’unité utilisera un procédé de trituration à froid, garantissant une haute valeur nutritive du tourteau avec une teneur résiduelle en huile de 10 à 12 %. Une installation photovoltaïque viendra compléter le dispositif, renforçant la logique de production circulaire bas carbone.