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Pulvérisateur
Choisir sa buse de pulvérisation

La buse est à la fois la partie la plus petite et la plus importante du pulvérisateur.

Rechercher le meilleur compromis entre la couverture de pulvérisation et le risque de dérive.
Rechercher le meilleur compromis entre la couverture de pulvérisation et le risque de dérive.
© AAP
Le choix d'une buse se fait tout d'abord en fonction de la taille de goutte, et de la couverture souhaitée. Plus les gouttes seront fines et nombreuses, meilleure sera la répartition et le nombre d'impacts sur la cible. En revanche, une pulvérisation trop fine risque d'exposer les gouttes au phénomène de dérive. Il faut donc trouver le bon compromis entre les fines gouttes permettant une bonne couverture théorique, et les gouttes un peu plus grosses qui atteindront leur cible sans risque de dérive.
Avec une buse classique, plus la pression sera élevée, plus la pulvérisation sera fine. On peut donc, en fonction des conditions météorologiques s'adapter pour optimiser l'efficacité de son traitement, tout en restant biens sur dans les plages préconisées par le constructeur.
Le jeu de buse anti dérive est obligatoire pour réduire les ZNT
Pour les exploitations ayant des parcelles concernées par les ZNT (Zones non traitées), le pulvérisateur doit obligatoirement être équipé d'un jeu de buse anti dérive, homologué ZNT, pour ramener cette ZNT à 5 m selon les produits. Attention, ces buses sont homologuées pour une plage de pression bien définie. La plage de pression homologuée est bien souvent plus restreinte que la plage de pression conseillée par le constructeur. A défaut d'être équipé de ces buses, l'agriculteur doit respecter la ZNT indiquée sur le bidon du produit utilisé.
Vient ensuite le choix du matériau, qui définira la stratégie de renouvellement de la buse. Les buses en céramiques s'usent en général moins vite, mais sont légèrement moins précises. Les "inox" ou "résine" sont souvent usinées, et permettent donc d'obtenir des débit plus précis. A noter qu'il existe différentes qualités d'inox et de résines, plus ou moins résistantes à l'usure. On peut donc choisir soit une buse céramique qui durera plus longtemps, soit préférer une buse inox ou résine souvent moins coûteuse mais qui nécessitera un renouvellement plus rapide. Faire contrôler son jeu de buse est aussi un moyen d'en connaître le niveau d'usure, et d'éviter de mettre au rebus un jeu de buse en bon état.
La majorité des buses suivent un code couleur ISO
Quelque soit la marque et le modèle de buse, toute buse de même couleur à pression identique a le même débit. Pour déterminer la buse qui convient le mieux, vous devez connaître la vitesse d'application souhaitée, la pression d'utilisation recommandée en fonction de la buse et le litrage/ha. Vous pouvez ensuite consulter les tableaux de débit fournis par les constructeurs, ou contacter votre conseiller machinisme.

Exemple pour une buse classique à large champ de pression :
Ma vitesse de travail est de 10 km/h, la pression conseillée est d'environ 2 bar. En fonction du litrage/ha souhaité,  je choisi la couleur de buse nécessaire.

Il existe deux angles de jets, les 80° et les 110°. Les 110° permettent une meilleure couverture à une hauteur plus faible (50 cm de la cible conseillé). Les buses 80° nécessitent d'être à environ 75 cm de la cible pour une couverture optimale. Ces dernières sont souvent conseillées pour une utilisation en bas volume. Elles permettent en effet de rouler plus vite avec une rampe plus haute, et limite légèrement le bouchage grâce à une ouverture plus grande.
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